Di Meco dédouane Tudor sur l’élimination et tacle Longoria

Eric Di Meco a donné son sentiment sur la défaite concédée par l’OM contre Tottenham (1-2), et sur l’élimination engendrée. Le consultant pointe plutôt la responsabilité de Pablo Longoria.

Eric Di Meco

Au micro de RMC Sport, Eric Di Meco a confié sa frustration, suite à l’élimination de l’OM de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa. L’ancien défenseur a pris la défense d’Igor Tudor, qu’il ne voit pas en premier responsable : « Il faut avoir un peu de mémoire et réfléchir deux minutes : Tudor, s’il vient, c’est parce qu’il n’a aucune exigence sur le recrutement par rapport à Sampaoli. (…) Le choix de l’entraîneur, qui le fait ? Je veux bien qu’il ait un crédit incommensurable, mais Longoria a aussi une part de responsabilité, autant que l’entraîneur et les joueurs », a-t-il signalé.

« Tu te rends compte de ce qu’il y a sur le banc ? »

L’Avignonnais a d’ailleurs fait remarquer que le Croate n’avait que peu de solutions, sur le banc : « Quand Tudor se retourne sur le banc pour faire entrer des joueurs pour aller se qualifier en huitièmes de finale, tu te rends compte de ce qu’il y a sur le banc ? À part Payet qui ne rentre pas, ce que je ne comprends pas et c’est la faute de Tudor, tu as Luis Suarez de Wish, le petit Kaboré qui a 20 ans, Gerson qui n’a plus envie de jouer au foot chez nous… On m’explique que Tudor est le responsable de tout. Il a une grande part de responsabilité, parce qu’il en a tué certains moralement. Mais des responsabilités sont à la tête du club ! « 

Et de poursuivre sur le travail du président Pablo Longoria : « Le président a fait ce qu’il croyait faire de bien pour les finances du club, voire même pour le sportif : vendre Bamba Dieng pour récupérer quatre sous. On l’a envoyé à Nice faire une visite médicale. Il n’a pas été pris, on l’a gardé à cause de ça. S’il n’est pas dans la liste UEFA, c’est parce que la direction du club ne compte pas sur lui et espère toujours le vendre. » L’ancienne faucheuse des pelouses de D1 a enfin voulu désamorcer la polémique de fin de rencontre : « Le coach n’a pas que ça à penser. Sur un banc, il y a douze mecs ! Il suffit qu’il y en ait un qui dise au latéral droit, qui le dit au défenseur central… En 30 secondes, l’équipe le sait et tu n’es pas obligé de le gueuler aux mecs », a-t-il conclu.

Le point positif, c’est que l’OM pourra se concentrer sur la Ligue 1, en seconde partie de saison…

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