Abriel : « La série négative peut peser psychologiquement »

Sur le plateau de l’Équipe du Soir, l’ancien milieu de terrain de l’OM s’est exprimé sur la performance des Olympiens en Ligue des Champions.

Pau Lopez

Comme beaucoup d’observateurs, Fabrice Abriel a pointé du doigt le trio offensif. Il estime que Payet et Gerson, difficile à toucher, auraient dû redescendre dans le coeur du jeu : « Il a manqué de la justesse technique, ce qui peut-être dû au manque de repères et d’automatismes du trio offensif. Il y a eu des difficultés à se créer des occasions franches, c’est un peu un signe de faiblesse à domicile. Clauss et Tavares ont peiné au fur et à mesure. Le milieu Veretout-Rongier a bien travaillé, mais quand vous avez du mal à trouver vos attaquants, ça peut être à eux de dépasser leur fonction, de se mettre dans les intervalles pour les toucher un peu plus. Payet s’est excentré côté gauche, car il n’y avait pas d’espaces, il n’était pas touchable, du coup Sanchez s’est retrouvé isolé et le jeu ne penchait pas du tout à droite du côté de Gerson. Ou alors c’était à Gerson et Payet de redescendre au coeur du jeu, mais ils n’ont pas réussi à le faire. »

L’actuel entraîneur de Fleury-Merogis en D1 féminine pense que la série de 16 défaites en 17 matchs de C1 est dans les têtes : « C’est une déception de ne pas pouvoir surfer sur la première période à Tottenham, très convaincante. Il y a de l’énergie, ça court, mais on a parfois l’impression que c’est désorganisé, que les joueurs n’y croient pas toujours. La série négative en Ligue des champions se poursuit, ça peut peser psychologiquement.« 

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