Gallas : pas le droit de te louper à l’OM

Actuellement en pleine promotion pour son livre, La parole est à la défense, le Gunner d’Arsenal, William Gallas était à Paris dernièrement. Le site internet foot01.com a réussi à obtenir un entretien avec l’un des piliers actuels de l’Equipe de France. Il en a profité pour revenir sur son passage à l’OM. Il avoue ainsi […]

Actuellement en pleine promotion pour son livre, La parole est à la défense, le Gunner d’Arsenal, William Gallas était à Paris dernièrement. Le site internet foot01.com a réussi à obtenir un entretien avec l’un des piliers actuels de l’Equipe de France. Il en a profité pour revenir sur son passage à l’OM. Il avoue ainsi avoir eu la possibilité de signer à Auxerre lorsqu’il avait quitté Caen, mais il n’aurait « pas pu aller là-bas » étant donné que « c’était trop strict pour [lui] ». Après avoir connu la rigueur de Clairefontaine, sans doute que côtoyer Guy Roux aurait été une épreuve bien trop ardue pour le caractériel défenseur central. Le besoin de liberté l’a donc conduit à signer à l’OM où il a connu des débuts délicats : « J’ai été obligé de prendre une licence amateur pour aller là-bas. Mais je voulais montrer aux dirigeants que je méritais ma place. Il a fallu que je me batte à l’entraînement tous les jours en sachant que le week-end je ne pouvais pas jouer. » Désireux de s’imposer dans l’effectif phocéen, William Gallas concède qu’il a redoublé d’efforts, notamment le week-end où « [il travaillait] encore plus que les autres avec le préparateur physique ». Cet acharnement lui aura été profitable car « mentalement, [il est] devenu très costaud ». Et c’est en fin de saison qu’il a été récompensé : « Je n’ai joué que les trois derniers matches de la saison car la situation a fini par se régler. »
La raison de ce parcours du combattant qu’a connu Gallas à l’OM a une explication somme toute assez simple ; il avait été recruté par le président du club Robert Louis-Dreyfus alors que « Rolland Courbis, le coach, ne [le] connaissait pas ». On comprend donc pourquoi il lui a été nécessaire de montrer sa valeur à un entraineur qui ne comptait pas sur lui.
Au final, cette saison à l’OM a sans doute pesé dans la suite de la carrière du joueur car il concède volontiers que « si tu réussis à Marseille, tu peux aller partout après. Les supporteurs sont très exigeants. Tu n’as pas le droit de te louper. Quand j’ai quitté Marseille, je n’avais pas peur d’aller à Chelsea ».

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