Alvaro part au clash avec Sampaoli et Longoria

Alvaro Gonzalez (32 ans) a expliqué sa situation à l’occasion d’un entretien accordé à As. Il s’en est pris à Pablo Longoria et Jorge Sampaoli.

Alvaro Gonzalez

Lors d’une interview donnée au journal espagnol, le défenseur est revenu sur son mercato hivernal. Il a confirmé avoir été poussé vers la sortie et s’est totalement lâché : « Le club a pris la décision de me trouver un club par tous les moyens. Ils ne me l’ont pas dit, ils l’ont dit à mes agents à qui j’ai répondu alors pourquoi ils m’avaient prolongé de trois ans. J’ai dit qu’à l’été j’avais de meilleures opportunités après les deux années que je venais de faire en jouant la Ligue des Champions. J’avais de bons prétendants en Europe et pourquoi alors ils n’avaient pas pris cette décision en été. » Il n’a pas voulu partir : « Durant le mercato hivernal, j’ai dit à l’OM que je ne bougerai pas. Au final, tout le monde sait ce qu’est le mercato hivernal. Les situations des équipes qui te veulent ne sont pas les meilleures, elles sont en difficulté. Ce n’est pas pareil que d’aller dans une équipe qui va bien. J’ai dit à l’OM que nous attendrons juin, qui est un mercato plus long et que d’autres options se présenteront. Ils m’ont répondu qu’il n’y aurait pas de problème, qu’ils allaient me respecter, que je faisais partie de l’effectif et que si je devais jouer un moment, je jouerai. »

« Ils ont commencé à me rabaisser d’une manière incompréhensible »

Il a tout détaillé. Il s’estime victime de son président et de son entraîneur : « Ce que je vis actuellement c’est footballistiquement mauvais, car l’entraîneur et le club ont pris des décisions alors que j’avais prolongé il y a 5 mois et je ne voulais pas partir. Dans la ville, tout le monde m’apprécie, je suis à l’aise, mais au final, si je ne joue pas, je ne suis pas bien et je ne suis pas dans mon meilleur moment. Je suis victime d’une situation qui n’est pas sportive ? Je ne sais pas de quoi je suis victime. Je sais qu’ils m’ont prolongé et à partir de là les problèmes ont commencé. J’ai dû baisser mon salaire le 31 août pour qu’ils puissent signer un joueur et même si ça m’a touché, car je suis le 3e capitaine de l’équipe, j’ai compris qu’il fallait que je le fasse pour le club et les coéquipiers. À partir de là, ils ont commencé à me rabaisser d’une manière incompréhensible après la façon dont je me suis comporté, que j’ai tout donné pour le club. Après, ils ont voulu me faire partir de la mauvaise manière alors que je ne voulais pas. Une décision du club ? Totalement. Du club, de l’entraîneur. Je suis sûr que ce n’est pas footballistique, car je venais de faire deux saisons qui ont été les meilleures de ma carrière. Physiquement je suis mieux que jamais », a-t-il encore ajouté.

Alvaro Gonzalez avait jusque-là semblé avoir un comportement exemplaire. Cette sortie est loin de l’être et met en péril l’équilibre du vestiaire. Il aurait certainement pu s’en passer. Elle permet également de donner un sens à quelques-unes de ses interventions sur les réseaux sociaux, ces dernières semaines.

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