Jacquin : « Sampaoli a décroché le pompon dans la catégorie délire »

Alexandre Jacquin ne mâche pas ses mots à l’égard de Jorge Sampaoli, après la lourde défaite concédée à Nice (1-4). Le journaliste a dénoncé ses choix.

Jorge Sampaoli

Dans La Provence, Alexandre Jacquin s’en est pris à l’Argentin, dont il ne comprend pas du tout les décisions : « À force, il risque d’être primé au concours Lépine de l’invention la plus farfelue. Le hic, c’est qu’avec ses choix sortis de nulle part, il commence à mettre assez régulièrement une épine dans le pied de ses joueurs », a-t-il estimé. Il ne lui trouve pas que des défauts, mais… : « Jorge Sampaoli a prouvé qu’il était un entraîneur respectable, un meneur d’hommes capable de sublimer son groupe, de le faire jouer de la manière dont il souhaite, de fédérer son collectif autour de ses idées. Sur ce point, il est irréprochable. Ses options, sur les feuilles de match ou en cours de rencontre, sont en revanche devenues de plus en plus loufoques au fil du temps. »

« Sampaoli, c’était zéro pointé »

Il pense que Sampaoli a eu tort d’aligner William Saliba sur le côté droit : « Le Sud-Américain a décroché le pompon dans la catégorie délire. (…) N’aurait-il pas mieux valu tenter autre chose, comme faire avancer Leonardo Balerdi d’un cran ? Cela aurait permis à William Saliba d’évoluer à son poste habituel, dans l’axe de l’arrière-garde. Au lieu de ça, l’ex-Niçois, incapable de faire un centre (pas davantage que Luan Peres sur l’autre flanc, ceci dit), a démarré dans le couloir droit. Quelle idée ! » Il n’a pas non plus aimé son coaching, durant la rencontre : « Et même à 4-1, alors que l’addition était réglée, l’OM évoluait dans une sorte de 2-3-5. Ou de 1-4-5. Voire de 3-1-6. Bref, on ne sait plus très bien… Du grand n’importe quoi, en somme. Sampaoli, c’était zéro pointé. »

L’Argentin devra réagir face au Metz de Frédéric Antonetti, dimanche.

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