Ferracci demande à Aulas d’arrêter de délirer

Pierre Ferracci, président du Paris FC, a dénoncé les incidents survenus au stade Charléty, vendredi soir. Et il a violemment attaqué Jean-Michel Aulas, qu’il accuse de proposer "une version à dormir debout".

Pierre Ferracci

Après les violences survenues au stade Charléty, le président du Paris FC a répondu aux propos tenus par Jean-Michel Aulas, lequel parlait de responsabilité partagée : « Je suis désabusé et en colère car il y avait une belle fête à Charléty. On avait beaucoup, beaucoup de monde. Il y avait des familles et beaucoup d’enfants. C’était un beau match et on a montré que l’on pouvait tenir la dragée haute à l’OL même si on a pris un but à la 45e minute. Et puis une bande d’abrutis a tout gâché comme d’habitude. Cette bande d’abrutis, ce sont les ultras lyonnais », a-t-il déclaré à RMC. Et de poursuivre : « L’origine des incidents est évidente, même si l’Olympique Lyonnais a déjà dû proposer une version à dormir debout, attaque Pierre Ferracci. J’ai même entendu dire que c’était une bande du PSG de la tribune Auteuil qui les avait attaqués. J’ai entendu ça dans les rangs des dirigeants lyonnais. »

« Aulas va envenimer les choses »

Il ne mâche pas ses mots à l’égard du président de l’OL : « Il m’arrive de défendre Jean-Michel Aulas, mais il m’arrive aussi de dire qu’il faut arrêter de délirer, tacle Pierre Ferracci. Je veux bien que les responsabilités soient toujours partagées, mais cela vient toujours des mêmes clubs. Le Paris FC n’a jamais eu de problème ces dernières années et pourtant il y a aussi des matchs tendus en Ligue 2. » Il demande aux clubs, dont l’OM, d’élever le débat : « Au lieu de s’insulter sur la place publique, les clubs dont l’OL et l’OM feraient bien de faire le ménage. On les connait les supporters, ils sont encore en face de moi, ils sont retenus par les forces de police. Il y a des fumigènes et ils sont en train de dégrader les installations de Charléty et il y a un feu au milieu d’eux. Les forces de police le regardent tranquillement. Il faut que Jean-Michel Aulas arrête avec les responsabilités partagées, ce n’est pas vrai. C‘est de la folie pure et simple. Il va envenimer les choses. Je lui ai dit qu’il allait faire plonger le football français s’il ne faisait pas le ménage. Il doit prendre ses responsabilités. »

Le problème couve depuis des années. Il semble qu’il faille davantage que les petites mesures prises cette semaine pour l’endiguer.

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