L’énorme coup de gueule de Cardoze contre la commission de discipline

Jacques Cardoze a poussé un gros coup de gueule contre la commission de discipline, qu’il accuse de ne pas respecter l’OM. Son discours est énorme.

« La LFP méprise Marseille! Le club ne prendra pas en compte les décisions de ce soir », a lâché le directeur de la communication marseillais, face à la presse (propos relayés par RMC Sport). Il dénonce le fait que le club victime n’a pas été convié à la réunion de la commission de discipline, au contraire des Lyonnais, et souligne de nombreuses bizarreries.

« Aucun dirigeant de l’OM n’a été invité à s’exprimer devant cette commission, nous n’avons reçu aucune convocation. Nous estimons que cette commission de discipline est aujourd’hui illégitime, qu’il s’agit d’une parodie de justice. Les faits dont on parle sont extrêmement graves, jamais un match n’avait été arrêté à la 4e minute de jeu. Et voilà que l’une des deux parties n’est même pas invitée à pouvoir s’exprimer et apporter la contradiction. Est-ce que vous connaissez une cour de justice dans le monde, civile ou sportive, qui convoque le responsable mais pas la victime, qui donne plus de poids à la parole du responsable qu’à celle de la victime ? », a-t-il lancé aux médias présents.

« Tout cela est une honte pour le football français ! »

Et de poursuivre : « Ce qui nous inquiète et nous motive, c’est que dans le rapport de synthèse, qui est arrivé en possession des Lyonnais vendredi dernier, et seulement hier après-midi (mardi) pour les Marseillais, on a fait disparaître beaucoup de choses curieusement. Par exemple, l’état de santé de Dimitri Payet est contenu en quatre petites lignes dans un rapport de 12 pages. Les Lyonnais ont cherché à minimiser les événements. On a le sentiment, à la lecture de ce rapport, qu’on a presque oublié qu’il y avait eu des errements et un problème de sécurité du côté des Lyonnais. On a minimisé l’état de santé de Dimitri Payet.

Tout cela est une honte pour le football français ! Nous ne reconnaissons pas cette commission de discipline. Est-ce que vous savez que le président Longoria était aujourd’hui dans un hôtel à Paris en attendant qu’éventuellement la commission de discipline veuille bien le convoquer ? (…) J’étais avec lui il y a encore quelques minutes dans l’espoir que la parole de Marseille soit entendue. Voilà avec quel mépris cette commission a décidé de traiter le président du club le plus populaire de France. (…) Nous nous réservons le droit de ne pas reconnaître la décision qui sera rendue ce soir et de poursuivre, par quelque moyen que ce soit, et devant les tribunaux, la décision qui sera rendue. Il ne peut y avoir une justice pour Jean-Michel Aulas et une justice pour l’OM. »

Une intervention gigantesque qui devrait laisser des traces. Le torchon brûle entre l’OM, qui a décidé de ne plus se laisser faire, et la commission de discipline, dont les membres devront fatalement un jour rendre des comptes.

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