Riolo refuse de céder contre Aulas

Daniel Riolo ne lâche rien face à Jean-Michel Aulas, qui l’a traité de "chenapan", dimanche soir. Il aurait voulu que le président lyonnais traite le fonds du sujet, plutôt que s’arrête à "l’affaire dans l’affaire".

Jean-Michel Aulas

Interrogé par la chaîne Youtube Gone Back TV, le journaliste de RMC a commenté son accrochage avec le président lyonnais, après l’incident de dimanche : « Contrairement au président de l’OL, je ne me permettrai jamais de lui dire ce genre de choses, même avec une gentille insulte parce qu’elle est tellement désuète que ce n’est presque plus une insulte. Mais moi ça ne me dérange pas, je ne porterai jamais plainte pour ce genre de choses. Il a le droit de s’exprimer et de s’énerver, il n’y a pas de problème. Mais moi, en aucun cas je n’accepterai la colère de qui que ce soit sans me défendre. Cette révérence qu’il y a toujours chez beaucoup de mes confrères dès qu’un personnage important s’exprime, je trouve qu’il n’y a pas à l’avoir, il faut répondre », a-t-il déclaré.

« J’avais juste envie qu’on parle de l’affaire, mais il n’a pas voulu »

Il regrette que JMA ait refusé de s’exprimer sur le fond de l’affaire sur la radio : « Il était très remonté, à tort selon moi, mais il n’y avait pas de raison de ne pas lui répondre sur le même ton. J’étais même, dans la mesure du possible, plutôt calme. J’avais juste envie qu’on parle de l’affaire, mais il n’a pas voulu. Il est venu, c’est lui qui a téléphoné, il n’avait envie de parler que de ça, et pas d’autre chose. On ne peut pas obliger quelqu’un à parler de ce dont il n’a pas envie de parler. Moi j’aurais préféré qu’on s’attarde sur le fond de l’affaire, il a préféré l’affaire dans l’affaire qui permet de se détourner un peu du vrai sujet. »

« L’affaire dans l’affaire » n’a pas été éclaircie. On peut pourtant penser qu’à l’image de ce qui s’est produit à Nice en août, il y a eu des choses pas très jolies. Plutôt que de défendre la Ligue 1, certains présidents sont prêts à tout pour défendre leur club. Quitte à bafouer certaines valeurs de solidarité et de fair-play. On a malheureusement l’habitude…

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