Aulas : « Il faut faire évoluer l’arbitrage »

S’il affirmait quand ça l’arrangeait qu’il ne fallait pas parler de l’arbitrage, Jean-Michel Aulas demande aujourd’hui aux instances de prendre des mesures pour le faire progresser. Il n’est d’ailleurs pas le seul à trouver qu’il n’est pas à la hauteur.

Aulas et Juninho

« L’arbitrage français un État dans l’État ? C’est un peu vrai. Pour que l’arbitrage soit indépendant de tout, il faut qu’il ait la possibilité de s’autogérer. Mais l’autogestion n’exclut pas d’écouter un certain nombre de raisonnements des institutions. Si une personne râle, c’est un sujet. Mais quand c’est toute l’institution qui se rend compte qu’il y a des choses qui ne vont pas, il faut plus d’échanges. Il faut que les erreurs soient reconnues par les arbitres ou par la DTA (Direction technique de l’arbitrage), y compris à la fin d’un match. À masquer les faiblesses, on crée un doute sur l’état d’esprit et la droiture des arbitres, alors qu’ils exercent en leur âme et conscience. Il faut faire évoluer les choses et s’inspirer de l’UEFA ou d’autres pays, où il y a beaucoup moins de problèmes de VAR qu’en France », a lâché le président lyonnais à L’Equipe.

Dans son édition du jour, le quotidien s’inquiète du niveau des arbitres français. Les clubs professionnels ne sont globalement pas satisfaits et une réunion est prévue mi-novembre, entre la LFP, la FFF et les responsables des arbitres.

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