Incidents de Nice : Estrosi adopte la « posture Rivère »

Christian Estrosi a, comme Jean-Pierre Rivère, décidé d’adopter une posture consistant à accuser l’OM plutôt qu’à assumer les responsabilités, suite aux incidents de dimanche. Dans Nice-Matin, il s’en prend tour à tour à Pablo Longoria, Jorge Sampaoli et Dimitri Payet.

Cobos et Estrosi

Le maire de Nice a donc attaqué Pablo Longoria, dont il a jugé l’attitude « inqualifiable » : « J’ai entendu de la part du président de l’OM : des invectives à l’égard de l’arbitre, de nos joueurs, des invectives que nous pouvions prendre pour nous-mêmes, des hurlements permanents ; une attitude agressive, violente, détestable. (…) Le président de l’OM s’est comporté comme personne n’a le droit de le faire dans une tribune présidentielle, a estimé Estrosi. Il avait même des gestes et des mots extrêmement violents et d’une vulgarité inqualifiable. Y compris à l’égard de l’épouse du président Rivère. Avant de provoquer, en bas, disons-le, un début de bagarre. » Il a aussi évoqué Jorge Sampaoli, dont on ne sait pas s’il connaît le nom : « Vers la fin du match, nous avons senti une sorte de montée dans les tours avec, en bas, un coach qui semblait pousser ses joueurs à la provocation permanente. » Enfin, Estrosi a mis en cause les joueurs de l’OM, dont il juge le comportement « inadmissible », accusant notamment Payet d’avoir mis « le feu aux poudres ».

La défense des Niçois est juste infecte. Et il faut espérer que la commission de discipline réagira. On peut par ailleurs s’interroger sur le silence de certains journaux, concernant l’idéologie identitaire des fans niçois impliqués dans les événements : c’est à peu près aussi lâche que le comportement des responsables niçois (club et ville confondus).

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