Eyraud et Aldebert auraient voulu dissoudre rapidement le CU84

Jacques-Henri Eyraud et Thierry Aldebert auraient envisagé une dissolution rapide du CU84, suite aux incidents survenus à la commanderie, le 30 janvier.

Ultras et Winners

Selon les informations recueillies par Mathieu Grégoire, le journaliste de L’Équipe, l’ancien président de l’OM et le directeur général adjoint en charge de l’exploitation du Vélodrome ont pensé que les violences commises au centre d’entraînement représentaient « une occasion d’acculer » le Commando Ultras 84. Comme on peut le voir sur les vidéos divulguées cette semaine, de nombreuses têtes de mort des Ultras apparaissent sur les survêtements, lors de l’invasion de la commanderie. Six de leurs membres ont été jugés en comparution immédiate, tandis que leur leader, Christophe Bourguignon, a ensuite été interpellé et devrait être jugé le 22 mars. Le quotidien révèle ainsi que JHE souhaitait une dissolution rapide de l’association. Il aurait en ce sens enchaîné les rendez-vous, s’appuyant sur son réseau haut placé.

D’après le journal, Vincent Labrune, président de la LFP et ancien président de l’OM, a demandé à Eyraud de se montrer prudent et de renoncer à la dissolution. Il lui aurait notamment rappelé que le CU84 avait été le premier à avoir paraphé la nouvelle convention liant les associations au club, en 2016. Un argument qu’il aurait aussi donné aux conseillers sport de l’Élysée. Il aurait également prévenu JHE sur « le double jeu de Zéroual, le meilleur ami des présidents du club jusqu’au basculement de fin, quand il devient le principal opposant pour achever les dirigeants ». Eyraud a finalement lui-même été écarté, puis Thierry Aldebert a été mis à pied par Pablo Longoria.

C’est désormais l’ex-bras droit d’Aldebert, Hervé Chalchitis, qui gère la question des supporters.

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