Rouger : « Les supporters doivent rester à leur place »

Arnaud Rouger considère que les supporters doivent s’en tenir à leur rôle de supporter. Il n’admet pas leur immiscion dans la gestion des clubs.

LFP

Le directeur général exécutif de la LFP s’est exprimé sur les incidents survenus à la Commanderie, le 30 janvier dernier. Il estime que les fans n’ont pas à se mêler de la gouvernance des clubs : « Nous avons immédiatement condamné les incidents. Rien ne justifie une telle violence. C’était une première d’avoir reporté un match dans de telles conditions », a-t-il lâché dans L’Équipe. Il pense que les autorités doivent prendre leur responsabilité : « Les problèmes dans les centres d’entraînement sont des questions d’ordre public, ce n’est pas de les gérer. » Et de préciser : « On est vu comme celui qui sanctionne, qui interdit, qui tape sur les supporters. C’est comme ça… On assume et on ne lâche rien sur la sécurité. C’est notre responsabilité. On ne transige pas, par exemple, sur les fumigènes, car aujourd’hui, ils sont interdits. Dans les stades, on veut accueillir tous les publics, y compris les ultras s’il se comporte correctement. »

« Ne pas défendre l’idée que les supporters font partie de la gouvernance des clubs »

Il considère que certains supporters vont au-delà de leur rôle : « Les clubs sont des sociétés privées qui s’organisent comme bon leur semble. On ne veut pas défendre l’idée que les supporters font partie de la gouvernance des clubs ou de la Ligue. On les consulte, on s’intéresse à leurs besoins. On reste très actifs est très investi auprès de l’INS (instances nationales du supportérisme) et ses différents groupes de travails pour poursuivre les travaux que l’on mène maintenant depuis plusieurs saisons. Mais il n’est pas envisageable de les faire entrer dans notre conseil d’administration, comme certains groupes de supporters l’ont suggéré à une époque. Chacun doit rester à sa place. »

Les incidents survenus le 30 janvier sont intolérables et vont assurément desservir à ceux qui les ont commis. Espérons que les autorités feront bien la différence entre ceux qui y ont participé (qui doivent prendre leurs responsabilités comme ils l’ont justement demandé à Jacques-Henri Eyraud) et ceux qui n’y étaient pas.

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