Leproux ne voit rien de comparable à ce qu’il a connu au PSG

Interrogé sur les tensions qui ont lieu à Marseille entre les dirigeants et les supporters, Robin Leproux est revenu sur la situation à laquelle il avait fait face au PSG. Il ne voit pas d’éléments de comparaison avec ce que connaît l’OM.

Parc des Princes

L’ancien président du PSG ne pense pas que les dirigeants de l’OM soient dans une situation identique à celle qu’il avait connue à Paris : « Je me sens obligé de prendre la parole, parce qu’on oublie vite, on simplifie vite, alors qu’on ne peut pas tomber dans la caricature sur un dossier pareil. Ce que j’ai fait au PSG n’est pas un fardeau, parce que le Qatar (à l’été 2011) n’aurait sans doute pas racheté le club si nous n’avions pas pacifié les tribunes, mais, je le sais, je devrai toujours m’en expliquer », a-t-il déclaré sur le site de L’Équipe.

« On était devenu un club raciste et violent »

Il considère que les faits observés étaient plus graves au Parc des Princes : « Il n’y a rien de comparable ! J’ai été confronté à une haine funeste et létale entre les virages Boulogne et Auteuil, et j’avais la responsabilité d’un club dans lequel il y a eu deux morts en trois ans (*). On était devenu un club raciste et violent, on ne pouvait même plus déplacer de supporters à l’extérieur, et je me souviens même qu’Antoine Kombouaré avait du mal à trouver des matches de préparation parce que tous les clubs avaient peur de nous. Je devais trouver une solution pour pacifier le Parc des Princes, qui a été le placement aléatoire des supporters à Boulogne et Auteuil. Et je n’ai pas viré les ultras, j’ai juste suspendu leur abonnement pendant quatre mois », a-t-il poursuivi.

Pour rappel, les dirigeants olympiens ont adressé une lettre de mise en demeure aux associations de supporters. Ils pourraient mettre fin aux conventions concernant les abonnements du stade vélodrome.

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