Madar : « Alvaro est juste là pour détruire les adversaires »

Sur le plateau de Canal Plus, Mickaël Madar, qui a joué au PSG de 1999 à 2001, a taclé avec vigueur le défenseur de l’OM.

Alvaro Gonzalez

« Je suis d’accord pour cette sanction de (Angel) Di Maria, car on n’a pas à cracher sur un adversaire. Le problème, c’est que Di Maria est la victime et le coupable, c’est Alvaro Gonzalez, mais lui il n’a rien. C’est ce qui me gêne un peu dans cette histoire. J’espère qu’il sera sanctionné pour toute son oeuvre pendant le match. On ne l’a pas assez souligné, mais Alvaro a fait en sorte de faire disjoncter Neymar et Di Maria. Il a réussi à ce que Neymar se fasse sanctionner et Di Maria aussi, en plus pendant le match, les deux joueurs ont arrêté de jouer. Il a réussi le contrat qu’il avait dès le départ. C’est dommage, car c’est un joueur que j’apprécie énormément. Je me demandais pourquoi ce gars n’est pas parti (plus tôt) d’Espagne, mais maintenant j’ai compris. Il est juste là pour détruire les adversaires et faire en sorte de les faire disjoncter et les faire sortir du match. (…) A l’arrivée, il a joué, il n’est même pas sorti. Il a eu un carton jaune pour tout ce qu’il a fait, je trouve cela dommage. Après, je ne dis pas que Di Maria est innocent. Alvaro, il s’en est pris à Di Maria et à Neymar ! Pourquoi ? Car ce n’est pas un joueur qui va faire la différence. C’est mon sentiment. »

Une charge hallucinante d’agressivité, où la carrière d’Alvaro Gonzalez, 30 ans, est résumée en un seul match. L’an dernier, l’Olympien n’a eu aucun problème sur le terrain avec quiconque et son niveau de jeu a été loué. Mickaël Madar, l’attaquant qui est resté dans les mémoires pour sa gourmette perdue sur un terrain et non pour ses buts, semble, ici, complètement aveuglé par son partisanisme pro-PSG, d’autant qu’il oublie que ce sont les Parisiens, en premier lieu, qui ont mis de la violence dans la rencontre contre l’OM, notamment à l’encontre de Dimitri Payet, qui s’est fait durement tacler à plusieurs reprises. Les Olympiens, et Alvaro Gonzalez également, ont répondu à l’agressivité parisienne initiale.

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