Atletico – OM : retour de bâton pour les Espagnols !

Ce matin, La Provence, véritable fer de lance du parti olympien, n’a pas perdu de temps pour mettre à mal la campagne de désinformation espagnole. L’article, paru ce matin sur le site du quotidien méridional, démontre à quel point la déontologie et l’humilité ne font pas partie du vocabulaire journalistique espagnol. En effet, l’argument premier […]

Ce matin, La Provence, véritable fer de lance du parti olympien, n’a pas perdu de temps pour mettre à mal la campagne de désinformation espagnole. L’article, paru ce matin sur le site du quotidien méridional, démontre à quel point la déontologie et l’humilité ne font pas partie du vocabulaire journalistique espagnol. En effet, l’argument premier annoncé par l’Atletico Madrid, afin de justifier la charge policière et repris à tour de bras dans la presse nationale, concerne la banderole des Ultras marseillais. Selon eux, l’emblème du CU 84 (à droite sur le lien suivant) ressemble fortement à un symbole nazi, à savoir une tête de mort de type SS-Totenkopf (à gauche et au centre sur le lien). N’importe quel observateur un tant soit peu objectif, peut, dès le premier regard, se rendre compte qu’il n’y a absolument aucune ressemblance entre ces têtes de mort !
Alors comment expliquer la méprise des fonctionnaires ibériques ? D’autant plus qu’ils avaient déjà eu l’occasion de découvrir ce symbole dans les travées de Vicente Calderón, comme le rappelle La Provence : la preuve en image. Bien entendu, cette banderole est l’oeuvre d’un groupe de supporters madrilènes, Fronte Atlético « connu depuis plusieurs années pour sa frange raciste. » C’est ce que confie Pierre Fournel, délégué général de la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme), contacté par la Provence. Particulièrement remonté, monsieur Fournel pointe du doigt la mauvaise foi des dirigeants madrilènes : « cette tête de mort est utilisée depuis plusieurs années et n’a jamais été chassée. Ils instrumentalisent l’information après avoir commis une erreur et ont le toupet de diriger la faute sur l’OM. »
Parallèlement, Pierre Fournel a tenu à rejeter le discrédit lancé sur le public marseillais : « Depuis plusieurs saisons que nous les suivons, les supporters de l’OM sont au-dessus de tout soupçon. Ils sont victimes d’un dysfonctionnement grave. »
Il semble opportun de féliciter l’initiative investigatrice du journal La Provence. Le seul média hexagonal à s’activer pour défendre l’OM, ses supporters et Santos Mirasierra.

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