FPF : l’échéance du 30 juin n’était pas la première

L’OM n’aurait pas respecté les échéances fixées par l’UEFA, concernant le fair-play financier. Cela serait censé expliquer les possibles sanctions.

UEFA OM

Selon les informations rapportées par L’Équipe, l’échéance du 30 juin n’était pas la première fixée lors des discussions avec l’instance, concernant la situation financière phocéenne. Or le club phocéen n’est pas parvenu à dégraisser, l’été dernier, payant très cher les erreurs commises sous l’ère Garcia. Et l’UEFA n’a visiblement que faire des explications et difficultés dans lesquelles il se trouve, quitte même à mettre d’énormes amendes (quelle hypocrisie…). Ces manquements expliqueraient donc pourquoi l’OM se retrouve sous la menace de sévères sanctions, alors que la saison n’est même pas terminée et qu’il peut vendre des joueurs jusqu’au 30 juin.

On espère évidemment que les dirigeants olympiens ne se laisseront pas faire face à la farce grotesque que représente cette réglementation. Elle donne effectivement l’impression de ne se préoccuper que des clubs « moyens » ou « modestes », et de fermer les yeux sur l’état des comptes du Barça, de l’Atlético, ou encore de la Juventus, saturés de dettes. Gommer les pertes est une chose, empêcher les investissements (même faibles) en est une autre. Les clubs français ont attendu pendant des années la mise en place d’une DNCG européenne, étant largement pénalisés par rapport aux autres avec la DNCG française, pour finalement voir apparaître un fair-play financier qui semble préserver les clubs qui avaient pris de l’avance sur eux.

Ce n’est donc pas « fair-play » de mettre des billes pour remonter un semblant d’équipe dans un club qui a vendu pour ainsi dire tous ses talents sous la présidence de Labrune, dans la perspective de sa propre vente. Souhaitons que l’OM envisage un recours auprès du TAS (tribunal arbitral du sport), face à ce qui ressemble de plus en plus à une injustice. Il serait par ailleurs intéressant d’avoir une réaction de Rudi Garcia, largement responsable avec Jacques-Henri Eyraud de cette situation…

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