Brusa : « Les méthodes de l’OM sont catastrophiques »

Maitre Carlo Alberto Brusa, qui est en charge du dossier Henri Bedimo et défend aussi les intérêts de Didier Deschamps, Laurent Blanc, Jean-Pierre Bernès, Franck Ribéry ou Franck Passi, a commenté le licenciement d’Adil Rami (33 ans).

Adil Rami viré par l'OM licenciement

« La politique de l’OM est très américaine, on voit la différence avec McCourt et les autres patrons de clubs. Il y a des cas de prud’hommes ailleurs, mais là, c’est du bis ou du « tri repetita » (sic), note le conseil. Le fait de se séparer d’Adil Rami et de lui donner un coup de pied au cul en évitant de verser une compensation coûte 0 € pour le moment à l’OM. Je rappelle qu’en cas de licenciement pour faute grave, seuls les congés payés sont indemnisés. C’est une manière de dégraisser qui peut devenir un phénomène à la mode. Une stratégie qui peut s’avérer payante pour le club pour trois raisons : libérer de la surface financière, retarder les paiements et si tout baigne, gagner. Après, si la faute grave n’est pas retenue, le juge peut condamner le club au versement des salaires du joueur jusqu’à la fin du contrat, sous forme d’indemnités, sans oublier des dommages et intérêts pour le préjudice subi », a-t-il expliqué dans les colonnes de La Provence.

Comme pour Bedimo, l’affaire Adil Rami se jouera donc devant les prud’hommes.

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