Garcia : « Cette saison m’a plus appris que n’importe quelle autre »

Rudi Garcia a commenté la saison difficile traversée par l’OM. Il pense avoir beaucoup appris, malgré les grosses difficultés rencontrées.

Rudi Garcia

« Cette saison m’aura certainement plus appris et fait plus progresser que n’importe quelle autre saison dans ma carrière, a-t-il déclaré face aux médias. Dans les moments de tempête, on n’a jamais rien lâché au club, ni le staff, ni les dirigeants, ni les joueurs. Cette saison n’est pas bonne, on n’est pas là où on veut être. Mais elle n’est pas catastrophique non plus. Une saison catastrophique, c’est plus Monaco cette saison, ou Lille la saison dernière. J’assume entièrement ma part de responsabilité dans cet échec de ne pas avoir su conduire l’OM en Ligue des Champions. Je leur souhaite de se qualifier dès la saison prochaine. »

« L’humiliation, c’est l’élimination face à Andrézieux »

Il a une idée de ce qui n’a pas marché : « C’est un sujet tellement vaste ! On aurait dû faire mieux, moi le premier. On a beaucoup de joueurs qui n’étaient pas à leur niveau cette saison. On a couru toute l’année après une défense centrale, pour diverses saisons (Rolando blessé, Rami qui a pris du retard à son retour, Caleta-Car aussi). La charnière centrale actuelle est en revanche un beau gage de succès dans le futur. Les leaders ont été importants, mais n’ont pas toujours été non plus à leur meilleur niveau, les uns après les autres. C’est l’histoire de notre saison, il y a eu des moments charnières, peut-être le match contre Angers. Cela ne nous a pas permis d’accrocher le dernier wagon. Nos cinq victoires d’affilée ont montré que ce groupe-là avait de la ressource et qu’on pouvait compter sur lui. Ça n’a pas tourné comme on le voulait. La vraie déception, l’humiliation, c’est l’élimination face à Andrézieux, en Coupe de France (début janvier), parce qu’ils en voulaient plus que nous et méritaient la victoire. »

Le technicien gardera enfin quelques souvenirs impérissables : « Rien que pour avoir vécu Leipzig, ça valait le coup de venir. C’était un moment extraordinaire, gravé à jamais. Je vais garder ça, toutes ces choses positives sur lesquelles j’ai pu influer, je regarde plutôt le verre à moitié plein que le verre à moitié vide. »

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