Ravanelli : « Il ne faut pas tomber dans la panique »

Fabrizio Ravanelli a donné son sentiment sur la crise traversée par l’OM. Il pense qu’il ne faut pas dramatiser la situation.

Fabrizio Ravanelli

« Je comprends la déception des joueurs, de l’entraîneur et des supporters. Un moment difficile où il ne faut pas tomber dans la panique, il faut rester costaud. C’est trop facile de critiquer tout le monde dans ces moments-là. Pour obtenir des résultats, il faut travailler. Si tu paniques, tu ne trouves pas les solutions pour sortir de ce tunnel. (…) Il est plus facile de dire que tout est noir. Mais il ne faut pas tomber là-dedans et s’affoler en disant c’est la faute d’untel ou untel. Il faut être aux côtés de l’entraîneur, du président, du club, pour essayer de remonter. Une autre attitude n’aide pas dans cette situation », a déclaré l’ancien attaquant dans les colonnes de La Provence. Il a de nouveau évoqué la possibilité d’aider le club : « Entraîner l’OM ? Oui. Ça me touche le coeur. J’aimerais revenir aider l’OM. Je ne dis pas entraîner, mais aider le club. Oui, j’ai envie. Mais ce n’est pas l’urgence de l’OM. Si un jour, le président a besoin de moi, je suis prêt à donner », a-t-il ajouté.

« Etre un conseiller comme Totti à la Roma »

Il se verrait bien prendre un rôle de conseiller : « Quel autre rôle ? Apporter mon professionnalisme, mon expérience, mon caractère, être un conseiller comme Totti à la Roma, Zanetti à l’Inter, Peruzzi à la Lazio, Nedved à la Juventus ; aider le président et l’entraîneur, en lien avec les supporters, les joueurs, la formation. » Il a révélé avoir été très proche de prendre un poste d’entraîneur à Marseille : « Mon regret, c’est d’avoir été à un centimètre d’entraîner l’OM. J’étais avec (Vincent) Labrune chez Margarita (Louis-Dreyfus) et elle voulait que je signe, j’étais très fier, d’autant que José Anigo me disait toujours qu’il me voulait pour mon professionnalisme, mon sérieux. Mais Labrune a pris Élie Baup, et il a qualifié l’OM pour la Ligue des Champions. Il y avait une bonne équipe. »

Les dirigeants phocéens n’ont peut-être pas suffisamment ouvert les portes aux anciens.

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