« De par son enfance, Mario a besoin d’affection. S’il n’en sent pas, c’est problématique, a confié l’ancien milieu de terrain sur le site de la LFP. Mais son talent est indéniable. Il n’a pas toujours fait le maximum dans sa carrière, ni assez de sacrifices et de concessions. Il est à fleur de peau. Humainement, il est extraordinaire. Dans un groupe, si les résultats sont là, c’est une bonne pâte. Après, il a une certaine frustration quand il ne réussit pas, comme cette saison quand il n’a pas mis un seul but avec Nice. On a l’impression qu’il en veut à tout le monde, mais c’est d’abord à lui qu’il en veut. »
« L’environnement et le contexte sont faits pour lui »
Et de poursuivre : « Les résultats sont là. Comme par hasard, il marque et l’OM gagne. Certains joueurs sont mieux. Il y a aussi le fait que Germain joue à côté de lui, il n’est pas esseulé. L’environnement et le contexte marseillais sont faits pour lui. Là-bas, ils aiment le football. Et lui, c’est un fou génial, c’est ce que l’on aime dans le football. Par exemple, le fait d’avoir pensé à faire son selfie face à Saint-Etienne, c’est qu’il était sûr de marquer. Je suis content du fait que ça se passe bien pour lui et pour Marseille. »
Il refuse enfin la comparaison avec Zlatan Ibrahimovic (37 ans) : « Ibra arrive le premier à l’entraînement et repart le dernier, pas Mario… Il faut être derrière Mario pour lui dire comment ça se passe, c’est un enfant. Il a besoin d’affection alors qu’Ibra, plus tu le détestes, plus ça le galvanise. Après, ils ont tous les deux un côté génie, font des choses sur le terrain qu’on ne ferait pas. »
En Ligue 1, Balotelli a inscrit 37 buts en 67 rencontres, depuis son arrivée en 2016.
