Après une décennie de renouvellement incessant des effectifs, les dirigeants olympiens auraient-ils compris les deux règles du recrutement intelligent ? Prendre peu de joueurs pour ne pas chambouler tout le travail effectué la précédente saison. Prendre de très bons joueurs pour essayer de relever le niveau de chaque ligne. Pape Diouf, José Anigo et Eric Gerets semblent en tout cas au diapason sur le nombre de recrues et le niveau requis comme en témoignent les déclarations du technicien belge et du directeur sportif marseillais. « On sait ce qu’on veut. On a déjà une bonne équipe. Si on arrive à engager quatre très bons joueurs, on aura une meilleure équipe encore ». Voilà un discours que nous réclamions depuis 5 saisons et qui semble pourtant tomber sous le sens. Le maitre français du recrutement low-cost, José Anigo, devra donc trouver des cracks avec une enveloppe évaluée autour des 20M&euro. Pas simple d’autant qu’il faudra aussi vendre (et même tenter de bien vendre) les Zenden, Ziani, Faty, … « On a beaucoup de pistes, beaucoup de contacts car on ne peut pas attendre et rester les deux pieds dans la même chaussure. On est obligé d’anticiper des départs par exemple ». Exercice périlleux qui a donné un certain satisfecit avec certains joueurs et des désillusions avec d’autres.
Publié hier à 21h05
