« Devant, ils s’éclatent, ça oui, mais bon, il faut défendre, trouver l’équilibre. Contre Lille, on gagne 5-1, je ne suis pas content parce qu’on a pris un but. Sur l’action, je suis Pépé à l’intérieur, mais je manque d’attention, il y avait Benzia dans mon dos… Je regarde toujours ce que j’aurais pu apporter à l’équipe. L’essentiel du travail tactique est là : le placement, les réflexes avec la charnière, s’imprégner de l’âme du défenseur », a-t-il expliqué à L’Équipe.
Le latéral gauche ne cesse de travailler pour progresser : « L’autocritique ? Oui, depuis toujours. Quand je suis entré au centre de formation à l’OGC Nice, ça allait trop vite pour moi. Chaque fois que je ratais quelque chose, c’était la fin du monde. Je baissais la tête, je sortais de mon match. J’ai travaillé là-dessus, avec les coaches Manu Pires et Guy Mengual notamment. » Il débriefe tous les matchs : « Dès que je rentre à la maison, mon cousin me fait un retour sur le match, puis mon père met une couche derrière. À Leipzig, sur le but, je suis au duel avec le joueur, je dois faire faute pour couper l’action. (…) Contre Lille, je fais une passe décisive, mais je ne suis pas contente de mon match. Je regarde ce que je fais de mal. Si je veux aller en équipe de France, cela passe par là », a-t-il ajouté.
Il révèle enfin avoir joué blessé : « J’ai eu ma petite blessure (cuisse) en janvier, j’ai également joué avec deux entorses aux chevilles. À ce moment-là, on pouvait dire que j’avais une excuse. Mais maintenant, je me sens super bien, et je ne sais pas, je traverse une mauvaise passe, je ne peux pas l’expliquer. Je suis moins méchant avec l’adversaire dans les duels et il faudrait que je remette de l’impact. Redevenir « infranchissable », perdre zéro duel. L’offensif, ça vient après », a-t-il conclu.
