Tonini : « Je n’accuse pas sans preuve, je ne suis pas l’OM »

Michel Tonini, président des Yankee, a tenté de s’expliquer, suite à la plainte déposée par l’OM. Il concède une faute, mais refuse d’en être tenu responsable.

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« À chaque match, nous donnons des bracelets à nos membres qui viennent plus tôt pour installer les tifos, afin de pouvoir les identifier, a confié Tonini à L’Équipe. En général, ils sont une quinzaine mais, pour ce match contre l’OL, la demande était plus forte de la part de toutes les sections et tout le quota de bracelets (110) a été distribué. En contrepartie, j’ai demandé une petite participation aux frais, de vingt euros, et ça, je veux bien qu’on me le reproche. Mais je me suis retrouvé à 19h30 devant les grilles avec une foultitude de personnes ayant un bracelet ! Notre système s’est retourné contre nous : des petits malins ont profité de l’aubaine pour vendre des bracelets, certains ont payé 140 euros. »

« Le coupable ? Je n’accuse pas sans preuve, je ne suis pas l’OM, qui ne m’a même pas passé un coup de fil. Il y a une faille quelque part et si c’est interne, ce sera sans pitié. En attendant, pour moi, c’est l’OM qui n’a pas été capable de bien gérer cette soirée : des abonnés n’ont pas pu entrer », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le groupe des Yankee avait assigné l’OM, après le changement de mode de commercialisation des abonnements.

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