OM 2-3 Lyon : une fin de match écoeurante

L’OM accueillait Lyon, ce dimanche, pour le compte de la 30e journée de Ligue 1. Il a perdu 2-3, après une décision arbitrale litigieuse.

Rudi Garcia a aligné la grosse équipe, à ceci près qu’Anguissa était sur le banc. Mandanda était dans les buts, Sakai, Rami, Rolando et Amavi constituaient la défense. Luiz Gustavo et Lopez étaient à la récupération, Thauvin, Payet et Ocampos étaient chargé de l’animation offensive et Germain était seul en pointe.

Les Phocéens ont pris le jeu à leur compte et très largement dominé les premières minutes. Après deux contacts dans la surface sur lesquels les Phocéens ont demandé un penalty, la première occasion a été pour Payet, qui a tiré au-dessus du but de Lopes (13e). Mariano a hérité de la seconde, après une mésentente entre Rami et Mandanda. Il a complètement manqué sa reprise de l’extérieur du pied (15e). L’Espagnol a pris sa chance des 20 mètres à deux reprises (16e et 17e). Payet, bien lancé en profondeur, a manqué son duel avec Lopes (20e).

Un but et une erreur grossière en défense

Les Olympiens sont restés hauts mais ont manqué de précision dans la dernière passe. Mandanda a sauvé ses coéquipiers face à Traoré, d’un superbe arrêt sur sa droite (28e). Germain a pris sa chance, sur le contre, mais Lopes s’est interposé (29e). Et Rolando a ouvert la marque, après un coup franc de Payet remis par Rami, à ras de terre, devant les buts (1-0, 31e). Sarr a remplacé Sakai, qui a semblé s’être claqué (35e). Mandanda a sorti une parade incroyable face à Cornet, le ballon est allé sur le poteau puis sur Traoré qui s’est déchiré et qui était de toute façon hors jeu (40e). Les Marseillais ont reculé et ce qui devait arriver arriva, après une talonnade manquée par Rami (1-1, 42e). Ocampos a remis le petit coq Rafael en place, Garcia est intervenu pour le calmer (44e).

Stade Orange Vélodrome

Une première mi-temps contrôlée par l’OM, qui s’est néanmoins exposé à quelques contres dangereux. Comme souvent, des erreurs individuelles ont permis aux adversaires de revenir. Dommage !

Les Lyonnais sont mieux revenus des vestiaires, avec plus de gnaque. Aouar, oublié aux 20 mètres, a enroulé et trouvé le petit filet de Mandanda (1-2, 52e). Sarr, qui est très mal entré dans son match, a manqué plusieurs ballons faciles. Thauvin a également paru à la ramasse. Et cela a été le cas depuis plusieurs matchs. On peut imaginer que la fatigue pèse, alors que le calendrier a été rude en ce début d’année, mais il donne aussi le sentiment de moins se battre. Mitroglou a pris la place de Germain (64e). Marseille a continué à être acculé dans son camp. Aouar a centré pour Aouar et Mandanda a encore réalisé un arrêt de grande classe (69e). Sanson est entré pour Ocampos (74e).

Mitroglou était-il hors jeu ?

Payet a pris sa chance des 25 mètres, Lopes s’est couché (75e). Le premier tir de l’OM depuis le but ! Mitroglou a donné un but à Sanson mais a été signalé hors jeu (79e). Et Mitroglou a égalisé, après un échange entre Payet et Luiz Gustavo, et un ballon dévié. Le Grec a placé une tête opportuniste (2-2, 84e). Et le match a tourné, sur un hors inexistant de Mitroglou, qui partait seul au but. Sur le contre, Depay a marqué, sur une tête proprement hallucinante (2-3, 88e). Et Marcelo, avec une mentalité comme on en trouve étonnamment que dans ce club, a pourri la fin de match. Au point que Luiz Gustavo, Mandanda et Rami ont voulu lui refaire la déco, et que le défenseur brésilien s’est esquivé comme il fallait dans son vestiaire.

Marcelo, Tousart et Diaz

Plusieurs Olympiens n’ont pas été au niveau, ce soir. Dans le désordre, Amavi, Sarr, Rolando, Thauvin ont été en dessous. Comment le justifier sans parler de manque de caractère ? Et Rami a fait une erreur qui a compté. On ne peut pas s’empêcher de se demander ce qui se passe contre les gros, même si la fatigue pèse sur les organismes. Ou certains joueurs s’imaginent-ils qu’ils sont suffisamment bons pour s’épargner les efforts ? Enfin, même si le CFC a voulu justifier sa décision, honte à cet arbitre qui penche toujours, quoi qu’il arrive, côté lyonnais.

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