Eyraud perd patience avec Arema

Jacques-Henri Eyraud fait plus que s’agacer de l’attitude d’Arema (société de projet dont fait partie Bouygues) dans les négociations concernant l’exploitation du Stade Vélodrome. Et s’il laissait le consortium en plan ?

Stade San Mames

Le président de l’OM a publié un message très explicite, sur Twitter : « Très fier des garçons ce soir. Et impressionné par ce superbe stade. 53 000 places, du rouge partout pour célébrer l’Athletic, une pelouse de top niveau, une grosse sono qui crache Thunderstruck, le tout pour un investissement très raisonnable de 160 millions d’euros… Ça donne des idées, non ? »

Le Vélodrome est un gouffre financier

Pour rappel, la mairie paraît s’être faite bien fait avoir dans le financement de la rénovation. Le Stade Vélodrome est un gouffre financier pour l’OM, qui débourse 5 millions d’euros par an de part fixe, plus une part variable liée à la billetterie et la publicité. Cela n’empêche pas qu’il joue toutes les semaines sur une pelouse digne de la division d’honneur et qu’il ne puisse pas aménager l’enceinte comme le ferait n’importe quel club de football professionnel.

Il y a fort à parier que le club phocéen ne débourserait pas davantage tous les mois s’il construisait son propre stade. Bras de fer en vue ?

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