« Si je m’attendais à une saison aussi difficile ? Bien sûr. Il faudrait ne rien comprendre au football, ne pas avoir suivi le mercato estival et ignorer que les autres clubs se sont renforcés pour penser l’inverse. (…) J’aimerais rouler chaque saison en Ferrari ! Mais je suis désolé, la saison dernière, nous n’avions pas une Ferrari ! Nous avions construit, de nos mains, un véhicule de très grande qualité, a-t-il expliqué au Parisien. Vous saisissez la nuance ? Ce collectif, on l’avait fabriqué. Nous n’avions pas acheté une voiture parfaite équipée de pneus à 250 millions… Il n’y avait que Mendy qui venait de l’OM, Glik du Torino ou Sidibé de Lille. Les autres ont grandi à Monaco. Aujourd’hui, c’est une autre voiture… On a changé quelques pièces, on travaille, on fait des réglages. »
Il comprend néanmoins que les dirigeants monégasques se séparent des meilleurs, saison après saison : « Je ne suis pas resté insensible, je n’ai pas un coeur de pierre. Mais ça s’inscrit dans le projet du club, dans la stratégie… Je n’ai pas le temps de pleurnicher. » Monaco affronte Lyon au Stade Louis II, ce soir. L’OM, qui compte temporairement 3 points d’avance sur Lyon et 4 sur les Monégasques, sera très attentif à ce qui va se passer.
