Riolo n’en peut plus de la polémique sur les penalties

Daniel Riolo estime qu’il faut arrêter avec les polémiques sur l’arbitrage. Le journaliste tacle notamment le président de l’OM, lequel s’est plaint des penalties récurrents non sifflés pour son club.

Daniel Riolo, journaliste de RMC

« Je suis peut-être naïf, mais je ne pensais pas que ça prendrait cette ampleur, son ouin-ouin sur les arbitres. Réponse de Jean-Michel Aulas. Je ne pensais pas que ça enflammerait autant les supporters, a lancé le journaliste de RMC. Bon, autant on m’a expliqué que c’est fait exprès pour galvaniser les troupes, pour montrer qu’on veut avoir de l’influence dans les instances. Donc, visiblement, c’est important pour les présidents de clubs d’en faire des tonnes sur les arbitres qui ne sont pas bons. Et le fameux concept, développé depuis des années, maintenant, du : « On dérange. » Il va bien à tout le monde : aux Marseillais, aux Lyonnais quand c’est leur époque d’être dans cette attitude-là. »

Et de poursuivre en justifiant son intervention approximative de la veille : « Hier, je parle de ça, je dis « les Marseillais se plaignent parce qu’ils n’ont pas assez de pénos ». Mais en fait, moi je m’en fous ! Mais on en est à calculer, et je ne le savais pas. J’ai dit une énormité, hier soir, en pensant que ce n’était pas important de savoir si une équipe, ou une autre, était plus entrée dans la surface pour obtenir des penalties. Je ne savais même pas qu’il y avait des chiffres là-dessus. J’ai dit que les Marseillais sont moins entrés dans la surface que Lyon, mais sans le savoir ! Mais il y a de vrais chiffres là-dessus. Ce sont des articles que je ne lis même pas (L’Équipe a fait un article là-dessus, NDLR). Ça ne m’intéresse pas, je trouve qu’on ne parle pas foot. Mon appel à ce début de l’année, c’est : à quel moment va-t-on arrêter ? »

L’OM obtient vraiment moins de pénos

Pour rappel, l’OM n’a obtenu qu’1 penalty, sur la saison de Ligue 1 2017-2018, contre 5 pour Lyon et Monaco, et 6 pour le PSG. Un écart injustifiable, compte tenu du nombre d’actions litigieuses. Et les chiffres sont encore plus éloquents sur cinq ans !

N’en déplaise au journaliste supporteur parisien, la parodie de saison 2014-2015 reste dans les têtes phocéennes. Le club marseillais avait alors été victime d’une dizaine de fautes d’arbitrage énormissimes qui lui avaient coûté la qualification pour la Ligue des Champions. Cela avait eu un impact considérable sur ses finances et l’avait entraîné dans une spirale cauchemardesque.

Compte tenu des enjeux, il semble normal, comme le répète JHE, que les arbitres bénéficient d’aide pour prendre des décisions. Et la vidéo, si elle est appliquée intelligemment, devrait changer bien des choses à notre championnat.

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