« Il y a eu une période d’abattement, de déception, puis le caractère et la motivation reprennent le dessus. Pour reprendre une citation de Churchill, ‘il n’y a qu’une réponse à la défaite, c’est la victoire' », a-t-il confié. Il aurait voulu rejouer plus vite : « Il y a deux problèmes, avec cette défaite. D’une part elle est large, on peut perdre mais pas aussi largement. D’autre part, il s’est passé 13 ou 14 jours. J’ai vu qu’on avait tout dit, je n’ai plus besoin d’ajouter quoi que ce soit. » Il croit que son équipe est déterminée à prendre une revanche : « Je pense que l’OM a été blessé et montrera dimanche sa confiance, sa motivation et son esprit conquérant. On veut gagner les trois matchs qui arrivent, mais on commence par celui de dimanche. Il ne faut pas tout résumer à une large défaite à Monaco. À nous de démontrer qu’on a travaillé, cette semaine. » Il considère d’ailleurs qu’il est a priori plus facile « de rectifier 5 buts sur coups de pied arrêtés, que 5 buts dans le jeu » : « On a corrigés deux-trois détails importants. Ça avait marché jusque-là, il n’y a pas de raison de tout remettre en cause sur un match. »
Le coach phocéen pense aussi que la pression était déjà là, la saison dernière : « Il y avait déjà une attente. Tous ceux qui suivent veulent voir l’OM le plus haut possible. Il faut prendre les événements étape par étape. Je ne tombe pas dans le catastrophisme ou l’euphorie. Sinon on regarde le dernier match et, après une défaite, on dit que ce sont les plus nuls, et après une victoire, que ce sont les meilleurs. On fait du mieux possible, on verra à la fin de la saison. » Enfin, il s’attend à une opposition difficile, face à l’équipe de Christian Gourcuff : « Rennes est une équipe qui a réalisé beaucoup d’investissements, cet été. Ils ont des joueurs de qualité, un très bon coach. On veut prendre trois points au Vélodrome et reprendre notre marche en avant. Tous les matchs sont difficiles à gagner en Ligue 1 et celui-là n’échappera pas à règle. »
