Statistiques : la défense de l’OM n’est pas au niveau

La série de matchs sans défaite et les nombreux clean sheet ont-ils leurré les observateurs ? Quand on y regarde de plus près, les statistiques de l’OM sont inquiétantes, en particulier en défense.

Rudi Garcia

Très critiqué, depuis la claque subie à Monaco, Rudi Garcia peine clairement à imposer sa patte, à Marseille. Sa venue, dès l’automne dernier, était pourtant destinée à faire gagner du temps sur la préparation de la saison 2017-2018. Pour l’instant, c’est loin de sauter aux yeux. S’est-il appuyé sur les bons joueurs ? Certains de ses choix posent question et la venue d’Aymen Abdennour, très tardive, paraît révéler ses approximations.

Les résultats obtenus en quatre journées ne sont pas révélateurs des difficultés rencontrées par la défense olympienne (hors Monaco bien entendu). Au-delà des quatre joueurs de l’arrière-garde, c’est bien toute l’organisation défensive qui pose question. Difficile de prétendre au podium, avec des totaux pareils.

Quelques statistiques défensives (source Whoscored) :
Nombre de buts encaissés : 7 (14e total de Ligue 1).
Nombre de tirs concédés par match : 12,5 (11e plus basse moyenne de Ligue 1).
Nombre de tacles réussis par match* : 15,8 (16e plus haut total de Ligue 1).
Nombre d’interceptions par match : 10,5 (17e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de fautes concédées par match : 13,3 (5e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de centres contrés par match : 0,8 (18e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de tirs contrés par match : 3,5 (5e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de passes contrées par match : 5,8 (16e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de buts concédés sur coups de pied arrêtés (sans les penalties) : 3 (2e plus haut total de Ligue 1).
Nombre de buts encaissés sur penalty : 2 (2e plus haut total de Ligue 1).

*Patrice Evra et Jordan Amavi ont respectivement réalisé 0,5 et 0 tacle par match !

Bien entendu, il faut mettre en rapport certains chiffres avec la possession de balle (55 %). Chacun attend une réaction, lors d’OM-Rennes. Il ne faudra pas compter sur les Bretons, lesquels sont dos au mur, pour faciliter le travail des Olympiens.

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