Eyraud fait le point sur les investissements de l’OM

Jacques-Henri Eyraud a fait subtilement remarquer que les investissements déjà réalisés par Frank McCourt étaient importants.

Lors de la conférence de presse de présentation de Valère Germain, Jacques-Henri Eyraud a évoqué les dépenses du mercato. Le président olympien a rappelé que le club avait déjà investi sur de nombreux joueurs : « Je tiens à vous rappeler quelques chiffres. (…) L’OM a dépensé 27 millions d’euros en moyenne, par saison, depuis dix ans. Pour 2016-2017, nous en sommes à 83 millions d’euros. Bien sûr, il s’agit du début, du démarrage. Cela ne nous empêche pas d’être réaliste sur ce que nous voulons pouvons faire. Nous faisons preuve de discipline et rigueur. Il y a un prix de réserve au-delà duquel nous ne souhaitons pas aller. Mais j’insiste, 26 % du montant des acquisitions des dix dernières années l’a été sur 2016-2017 », a-t-il déclaré aux journalistes et aux internautes.

Les acquisitions de Florian Thauvin et quelques autres joueurs figurent dans ce montant : « Si on paye le prix de la gestion précédente ? Vous ne m’entendrez pas, et vous ne m’avez jamais entendu, dire un mot de critique sur la gestion passée de l’OM. Ce serait tellement simple. Il est très difficile de gérer l’OM, et j’en sais quelque chose aujourd’hui. Je parle d’un montant global, on a donné ce chiffre de 200 millions d’euros. On verra où on arrête et quel est le résultat, à la fin de ce mercato, ou plutôt à la fin de la saison qui s’annonce. Ce qui compte, c’est que fait l’équipe sur le terrain. Oui, nous avons validé certaines acquisitions que nous avons validé, fin août 2016. C’était l’enveloppe globale dont je voulais partager le montant. »

Le président tente de calmer le jeu concernant les attentes des supporters, voire des journalistes, dans ce mercato. Compte tenu de la terrible inflation des dernières saisons, il n’est pas évident de comparer les investissements réalisés lors de la période Didier Deschamps (par exemple) à ceux effectués d’aujourd’hui. Dès lors, les 26 % sont à relativiser.

Eyraud

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