Bedimo a eu envie « de pleurer et de tout casser »

L’entrée d’Henri Bedimo, en seconde période, face au PSG, n’était vraiment pas un cadeau. En manque de temps de jeu puisque blessé depuis quatre mois, le latéral gauche n’avait pas les moyens de contenir ses adversaires.

En conférence de presse, le Camerounais a semblé très marqué par cette lourde défaite. Son discours reste néanmoins mature et cohérent : « Pour l’ensemble des joueurs, on a eu du mal à dormir, dimanche. Lundi matin a été très compliqué. Beaucoup d’entre nous n’ont pas trouvé le sommeil », a-t-il expliqué. Il a également livré son analyse de la défaite : « Après un résultat pareil, la première chose qu’on veut faire est de rentrer chez soi pour tout casser et pleurer. (…) Il ne fallait pas plusieurs heures, ou plusieurs jours, pour avoir l’analyse de ce match. En quelques mots. On a eu une très bonne entame de match, on a mis tout ce qui fallait. Après, il y a eu ce but sur coup de pied arrêté qui nous a fait mal. Avec ce type d’équipe, il y a une belle maîtrise du jeu, quand elle mène, et ça devient difficile. Après, on a été obligé de se découvrir pour revenir et forcément laisser des espaces… »

Comme Rudi Garcia, il estime que jouer Monaco, si rapidement, est une chance : « On sait que la déception est grande pour les supporters, c’est aussi le cas pour nous et nos proches. Il y a eu de la tristesse, de la part du groupe. On a de la chance car on joue trois jours après un autre gros calibre, autre grosse équipe européenne. Il faut gagner, l’équation est simple. » Il a conscience de la difficulté que représente l’opposition monégasque, face à qui l’OM a déjà subi deux déroutes : « Le plan de jeu, le staff va bien nous l’expliquer. On connaît les forces de cette équipe, et elle a quelques failles. À nous d’être à la hauteur d’un deuxième gros événement, sur ce petit laps de temps. La préparation du match avait déjà commencé pour le staff, on va en prendre connaissance pour passer et prochain tour. »

Rudi Garcia a demandé à son groupe d’être plus couillu : « On n’a même pas à entendre ça. On sait qu’on est passé à côté de ce Classique. Tout ce qu’il y a à résumer, c’est ce que chacun d’entre nous dans le groupe ressent. Même ceux qui ne jouent pas ressentent de la frustration et de la colère, qu’il faudra traduire positivement sur le terrain. On sait qu’à 100 % on ne passera pas, car Monaco a chahuté de grosses équipes en Ligue des Champions et en championnat. Il faudra se surpasser pour passer au prochain tour », a-t-il conclu.

Bedimo

Un article lu 3158 fois