Garcia : « Je pense surtout qu’il y avait trop de faiblesses »

Il est impossible de sortir d’une humiliation historique, lors d’un tel Clasico, et de ne pas s’interroger sur les erreurs commises par le staff marseillais. Rudi Garcia devrait sérieusement être chahuté, dans les prochains jours.

Après la rencontre, le technicien a jugé que ses joueurs n’avaient pas su se hausser au niveau de leurs adversaires : « Les seuls qui ont été à la hauteur, ce soir, sont les 66 000 supporters marseillais. On a pris une belle claque. On a pourtant bien démarré, on était agressif (l’OM a pris un but dès la 3e minute, Ndlr). Les deux premiers buts nous ont coupés les pattes et ensuite, on a eu beau changer l’organisation, les joueurs, rien n’y a fait. On a été surclassé par cette équipe de Paris. (…) Je pense surtout qu’il y avait trop de faiblesses, ce soir, pour parler clairement. Pour espérer faire un résultat contre une équipe de ce calibre-là, il faut être à 120 %. Et je pense qu’on était à peine à 50 % de ce qu’on peut faire. C’est presque trop gros pour être vrai. Même si on connaît la qualité du PSG, on ne les a pas abordé avec un manque d’humilité, on savait qu’ils étaient forts. Mais on était à domicile, on se devait aussi de se montrer conquérants. Et puis ce n’est pas qu’on s’est pris des buts en contre. On a pris un coup de pied arrêté en premier, et puis ce qu’on avait exactement montré à la vidéo. Du jeu entre les lignes et de la profondeur, même si Cavani est hors jeu, de toute façon, s’il avait été refusé, il en aurait marqué un autre. »

Il refuse de tout mettre sur le dos de la défense : « C’est un problème collectif, même si la défense n’a pas été au niveau, il faut le dire. Elle n’a pas été protégée, non plus. C’est difficile de ressortir un secteur de jeu. C’est le nombre d’occasions adverse, qui est incroyable. Alors, certes ils ont cadré plus de 50 % de leurs tirs, et nous à peine 10 %, peut-être, et ça fait la différence à ce niveau-là. Mais à chaque fois qu’ils attaquaient, on avait l’impression qu’ils pouvaient marquer. » L’entraîneur de l’OM espère pouvoir tourner la page face à Monaco : « Si c’est une bonne chose ? Oui, c’est parce que c’est trois jours après. Et non, parce que Monaco, pour moi, c’est encore plus fort que Paris. On va voir si mentalement, on est costaud. On va voir si on en a. Il va falloir se représenter, ici, avec l’intention de se qualifier, avec cette lourde défaite sur les épaules. »

Rudi Garcia

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