Sertic : « Il faut souligner le très gros collectif »

Auteur d’une très belle prestation lors du match remporté par l’OM face à Rennes, Grégory Sertic a confié sa satisfaction, après la rencontre. Il a notamment apprécié le soutien des supporters.

« J’avais à coeur qu’on fasse déjà un gros match collectivement et qu’on gagne ce premier match avec moi dans le onze, ça fait encore plus plaisir. Je trouve qu’on a fait un très bon match. En première mi-temps, on s’est fait quelques frayeurs, mais la seconde a été très bonne et ça nous a permis de gagner ce match », a-t-il confié. Il estime que l’arrière-garde a été à la hauteur : « Une défense un peu inédite avec Frank (Anguissa) et moi, mais je trouve qu’on s’en est bien sorti. Il fallait être forts dans les duels. Frank et Rolando, on sait de quoi ils sont capables, et je me suis mis au niveau de ces deux joueurs, Pat (Evra), on connaît son talent. Je trouve que la défense a été très bonne, après il faut souligner le très gros collectif et l’envie de marquer ces deux buts. » L’ancien Bordelais a ressenti une douleur derrière la cuisse : « Je ne sais pas si c’était une crampe ou une lésion… On va dire plus une crampe, ce n’est pas tellement grave. Demain matin, je vais faire quelques petits soins et je serai là pour le match contre Paris. »

Enfin, il semble avoir aimé la ferveur du Stade Vélodrome : « C’est exceptionnel. Déjà 40 000, ils font un bruit… C’est top ! Franchement, être joueur avec ce public qui nous procure tellement d’émotion, surtout quand on gagne car c’est encore mieux, mais il faut les féliciter car ils sont là de la première à la dernière minute. Ca nous pousse, ça nous encourage, même dans les moments difficiles où on avait un peu la tête sous l’eau, ils étaient là pour nous « remonter le moral ». J’espère qu’ils seront encore plus contre Paris, pour qu’on fasse une belle performance. » Il ne se laisse pas impressionner par la victoire du PSG contre le Barça : « C’est un match chez nous, il faut qu’on fasse de belles choses, qu’on emballe le match. Après, c’est 90 minutes, on peut faire quelque chose, on va faire quelque chose. »

Sertic

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