« Il ne faut pas demander à Clinton de faire du Bafé. Il a d’autres qualités. Bafé fixe les défenses, c’est un point d’ancrage qui peut garder le ballon dos au but. Clinton, lui, est un joueur de vitesse, qui prend les espaces. Avec nous, au centre de formation, il jouait devant, en pointe. Parfois seul, parfois à deux », a confié l’ancien portier, qui a porté les couleurs de l’OM lors de la saison 1993-1994. À l’époque, Njie en faisait trop : « Il était un peu imprévisible. Il était capable de faire des choses extraordinaires, d’aller dribbler le gardien, puis d’attendre que celui-ci revienne pour le dribbler à nouveau… Parfois, on s’arrachait les cheveux avec lui ! Il a une aisance particulière pour effacer les joueurs adverses. Mais il a bien épuré son jeu quand il est passé pro. » Il pense qu’il pourra dépanner, même si ce n’est pas son véritable poste : « Il est capable de marquer des buts, même si ce n’est pas sa qualité principale. Clinton, c’est davantage un dynamiteur de défense qu’un véritable avant-centre. Il fait la différence par ses courses, son rythme et sa capacité à dribbler à très haute vitesse. Il fait beaucoup d’appels et étire les lignes. Avec les joueurs qu’il y a à l’OM, il peut être bien alimenté, même s’il y aura quand même quelques réglages à faire. »
Pour rappel, Clinton Njie a inscrit 3 buts en 13 apparitions sous les couleurs marseillaises, depuis sa signature, l’été dernier. Rudi Garcia n’a de toute façon pas l’embarras du choix…
