Ferreri : « Quand on ne gagne aucun duel… »

Sur le site de l’OM, Jean-Marc Ferreri a regretté le manque de combativité de l’équipe, lors de la première période. L’ancien attaquant estime que ce manque d’impact a dicté le choix de Rudi Garcia de remplacer deux joueurs.

Garcia

« Le symbole de la première période est le retard fréquent sur les Nantais. Il y a peut-être eu un problème de fraîcheur physique car nous avons joué mercredi, les Nantais non. Ils ont été extrêmement fringants, ils ont couru plus vite que nous et ils ont gagné tous les duels. Rudi Garcia a eu un choix d’entraîneur après 28 minutes de jeu. Il a vu que nous prenions l’eau de part et d’autre, nous étions battus dans tous les secteurs de jeu, notamment au milieu. Il a voulu apporter du sang frais, apporter quelque chose de différent, mettre de l’impact au milieu. La base dans le football est d’être présent dans le combat, d’avoir un investissement au moins équivalent à l’adversaire. Quand on ne gagne aucun duel, ça ne peut pas passer. On a été en déficit dans le combat physique, dans la vitesse d’exécution aussi. Les Nantais ont respecté à la lettre les consignes dans leur 4-4-2. Ils se sont battus comme des chiffonniers, à l’image de leurs deux attaquants qui ont avalé des kilomètres dans leur travail défensif. Leur milieu à plat nous a fait très mal », a-t-il considéré.

Ferreri s’interroge sur la différence de niveau affiché par la défense, au stade Vélodrome et sur les autres terrains : « Quand on évoque notre parcours à l’extérieur, souvenons-nous de nos deux dernières victoires à Dijon et Bastia. Les deux rencontres se sont jouées sur un coup de dés, nous n’avions pas survolé ces deux rencontres. Nos prestations en déplacement ont toujours été tendues. C’est l’inverse de la saison dernière ! Pourquoi sommes-nous aussi hermétiques à domicile et prenons-nous autant de buts à l’extérieur ? »

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