Metz-OM : l’explication de la défaite par les stats

Loin de son meilleur niveau, l’OM s’est ramassé en terres lorraines. Les statistiques de la rencontre révèlent des défaillances individuelles, en particulier en ce qui concerne les transmissions.

Doria

Les Messins ont mis en place un système qui a largement gêné les hommes de Rudi Garcia. Hiroki Sakai et Matheus Doria n’ont pas affiché un niveau suffisant, sur les côtés. Au milieu, malgré son activité et un jeu assez juste, Grégory Sertic n’a pas su compenser l’absence de William Vainqueur, lequel devient indispensable. En attaquant, Bouna Sarr n’a pas su s’adapter à son rôle d’avant-centre.

91,8 % : le taux de passes réussies par Rod Fanni.

85 : le nombre de ballons touchés par Maxime Lopez.

81 % : le taux de passes réussies par les Phocéens. Inférieur aux matchs précédents.

70,6 % : la possession, colossale et stérile, de l’OM.

66,7 % : le taux de passes réussies par Matheus Doria. Les transmissions ne sont pas son fort.

27 : le nombre de duels aériens gagnés par les Phocéens (pour 18 perdus). Des chiffres énormes qui traduisent bien le jeu prôné par les Lorrains.

15 : le nombre de fautes commises par les Marseillais.

14 : le nombre de tacles réussis par les Olympiens (sur 22 tentés)

13 : le nombre de longues passes tentées par Grégory Sertic (pour 6 réussies).

11 : le nombre de tirs marseillais (pour 2 cadrés).

10 : le nombre de dégagements réalisés par Rod Fanni. Heureusement qu’il était là…

8 : le nombre de ballons dont ont été dépossédés les Phocéens.

7 : le nombre de corners phocéens, et pas un but.

7 : le nombre de duels aériens remportés par Franck Zambo Anguissa.

5 : le nombre de dribbles réussis, sur 8 tentés (8 sur 14 tentés, côté messin).

4 : le nombre d’interceptions réalisées par Grégory Sertic, qui a fait le job.

4 : le nombre de centres tentés par Bouna Sarr, pour aucun réussi. C’était lui l’attaquant.

3 : le nombre d’occasions créées par Maxime Lopez (le meilleur en Europe en crée 4 par match en moyenne, c’est Dimitri Payet, Ndlr).

3 : le nombre de fautes commises sur Franck Zambo Anguissa, le perforateur de lignes.

3 : le nombre de mauvais contrôles d’Hiroki Sakai et Franck Zambo Anguissa.

3 : le nombre de tacles réussis par Hiroki Sakai et Maxime Lopez.

1 : Le nombre de tirs de Bouna Sarr, l’avant-centre improvisé.

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