Selon le quotidien, l’homme d’affaires luxembourgeois n’a pas investi ses deniers personnels. Il aurait « emprunté l’ensemble des sommes auprès de deux fonds américains, via L. Holding, créée le 13 janvier, et qui lui appartient à 100 % ». L. Holding serait « détenue par l’entité Victory Soccer, elle-même contrôlée via Hongkong et les Îles Vierges ». L’argent dégagé a servi à racheter « l’ensemble des dettes » (environ 40 millions d’euros) du club lillois. Le journal indique que Lopez compte rembourser cette somme en utilisant le système de « trading de joueurs », lequel est « institutionnalisé » dans le club lillois. « C’est un modèle économique couillu, pour ne pas dire risqué, mais il n’est pas illégal. Ça ressemble à un coup de poker. Gérard Lopez va rembourser ses emprunts en faisant des plus-values sur la revente de ses joueurs. C’est le point central du projet », a confié un avocat d’affaires spécialisé.
Pour l’OM, Lopez avait fait une offre sur la base d’un « système de crédit-vendeur avec un remboursement sur plusieurs saisons, notamment sur le trading joueurs ». Voilà la raison pour laquelle Margarita Louis-Dreyfus « a retoqué cette proposition ».