Eyraud dresse le bilan du mercato

Lors d’un long entretien accordé à L’Équipe, Jacques-Henri Eyraud est revenu sur ses trois premiers mois passés à la tête de l’OM. Le président a confié ses idées et ses aspirations pour le futur. Il a notamment détaillé les raisons qui avaient mené à ce mercato.

Eyraud

« Ce qui est certain, c’est qu’on n’est pas là pour se faire avoir sur tous les joueurs qu’on va acheter. Mais si vous me dites que, cent jours plus tard, il y a encore des questions sur le sérieux de Frank McCourt pour financer un projet ambitieux à l’OM, alors là, je serai très déçu. Ce qu’a prouvé ce mercato, c’est qu’on était capables de prendre des engagements importants, y compris au niveau financier », a-t-il expliqué au journal. Cela explique notamment que les discussions avec West Ham (qui a pris 4-0 contre City, hier soir, à domicile, Ndlr) aient duré aussi longtemps. Au contraire de ce que pensent certains observateurs, le boss marseillais est très attentif à l’aspect budgétaire : « La question était justement de ne pas déséquilibrer le projet en investissant trop dès le début, pour d’ailleurs donner des messages, car investir beaucoup, c’est un message. Acheter Payet, ce n’est pas un message, sinon, ça fait cher le message. On pense que c’est le bon joueur pour le projet, et qu’il a envie de venir à Marseille, et qu’il peut apporter beaucoup. On ne le fait pas pour les autres, on le fait pour nous », a-t-il ajouté.

L’OM pouvait-il investir davantage, cet hiver ? Oui, répond le président : « On pouvait aller au-delà, mais c’est l’objectif que je m’étais fixé. Je n’y ai jamais dérogé. Ça fait vingt ans que je suis entrepreneur, vingt ans que je négocie des contrats, que j’ai des gens devant moi. »

Il y a six mois, l’avenir était sombre et le club paraissait au bord du dépôt de bilan. L’ère McCourt est décidément bien lancée.

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