Eyraud : « Je ne sais pas si j’ai réussi ces 100 premiers jours… »

Hier soir, l’OM a obtenu une victoire très méritée face à Lyon (2-1, a.p.). Les hommes de Rudi Garcia ont fait preuve de solidarité et ont notamment pu compter sur le soutien des supporters. Après la rencontre, Jacques-Henri Eyraud a répondu aux questions d’OM.net.

« Les prolongations, c’est toujours difficile pour les nerfs. D’ailleurs, je n’étais plus sur mon siège, à la fin. J’ai vu la deuxième période de la prolongation, debout, derrière. Je l’ai vécue intensément, comme tout le public et ça s’est bien terminé. Ca a été l’explosion de joie », a-t-il expliqué. Il a particulièrement apprécié la combativité des joueurs de Rudi Garcia : « C’est ça que j’ai beaucoup apprécié, c’est que je trouve qu’on a eu des guerriers sur le terrain. Des gens qui ont beaucoup couru, des joueurs qui se sont donnés, des combattants. C’est l’OM, ça fait partie de l’ADN de ce club. Contre une équipe aussi forte, c’est formidable de voir l’effort qu’ils ont su donner pour arriver à cette victoire. Il y avait la mentalité, l’état d’esprit et il y a eu la victoire au bout. »

Le président a également constaté l’ambiance de folie qui régnait en tribunes : « L’OM, c’est son public, ce sont ses supporters. On a vendu 12 000 billets, dans la journée de lundi, donc un engouement dans la fin de mercato, incroyable. Je crois qu’on a fait 54 000 personnes, aujourd’hui, dans ce stade. Ce qui est fabuleux. En première période, j’ai eu deux ou trois moments où mes tympans ont résonné. J’étais comme dans un concert d’Heavy Metal, où il y avait beaucoup de bruit. C’était formidable. » Il espère que les recrues vont permettre à l’équipe de progresser : « Le mercato ? On sera satisfait, si les résultats s’améliorent encore. Déjà, nos objectifs sont atteints. C’était de saisir les meilleures opportunités, sur un marché très difficile. Car le mercato, en janvier, c’est un marché où l’on a du mal à trouver des joueurs qui soient physiquement prêts, qui répondent à nos besoins. Là, on a su avoir des gens qui nous ont montré leur volonté de rejoindre l’Olympique de Marseille, mais alors très très fortement. Et pas que Dimitri Payet, tous les autres. Ils ont répondu à un besoin technique, un besoin exprimé par le staff. C’était cohérent avec l’ensemble de notre projet, c’est-à-dire des jeunes d’un côté, Morgan Sanson par exemple, Grégory Sertic aussi, et puis deux joueurs beaucoup plus expérimentés, qui je pense, vont avoir, dans le vestiaire et sur le terrain un rôle très important de coaching et d’accompagnement de ces jeunes. Donc, on verra ce que tout ça donnera, en sachant qu’on va faire le mieux possible sur la deuxième partie de cette saison, mais évidemment le vrai objectif pour nous est de commencer la saison prochaine avec un groupe très compétitif qui pourra jouer les premiers rôles. »

Il a enfin tiré un bilan de ses premiers mois passés à la présidence olympienne : « J’ai essayé de faire de mon mieux pendant ces cent premiers jours. Cela a été beaucoup de travail. Je ne sais pas si j’ai réussi ces cent premiers jours d’ailleurs, c’est à d’autres de le dire. Ce n’est pas un travail personnel, ce n’est pas un travail individuel, c’est un travail d’équipe. Sans l’ensemble des collaborateurs, sans l’ensemble du staff et tout le travail qui a été mis à mes côtés pour essayer d’avancer, on n’en serait peut-être pas là aujourd’hui. C’est un travail collectif, c’est un effort collectif, il faut qu’il se maintienne et se poursuive », a-t-il conclu.

Eyraud Sanson

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