Banderoles : la réponse de Gomis

Évidemment, les banderoles font le buzz, après la belle victoire de l’équipe olympienne. Une sortie d’autant plus navrante, qu’au lieu de savourer paisiblement son (gros) match et récupérer, le capitaine phocéen va pouvoir se prendre la tête sur le message déployé par une poignée de fans qui préfère mettre l’équipe en difficulté plutôt que d’aller s’expliquer directement (et intelligemment) avec lui, sans caméra, ni journaliste, ni membre de la famille !

En zone mixte, Bafétimbi Gomis a réagi. L’Olympien entend s’expliquer de visu avec ceux qui l’ont attaqué : « Je m’y attendais un peu, on m’avait prévenu. Cela fait partie du football, de la carrière d’un joueur. Ce qui est un peu difficile, c’est que ça atteint l’homme. Ca fait partie du football. On sait que Marseille a un grand public et un public exigeant. Ces derniers temps, je n’ai pas eu les performances qu’ils attendaient, mais je revenais de blessure. Je peux comprendre certaines choses, mais je pense qu’aujourd’hui c’est allé un peu loin. On lavera le linge sale en famille. J’ai parlé avec le président. J’aimerais bien, si le président et le coach me le permettent, aller les rencontrer pour échanger. Je pense que c’est un problème qui a été mal interprété. Je suis prêt à les rencontrer. Je pense que c’est une famille. Les supporters ont une place importante dans ce club de l’OM et on a besoin d’eux. Aujourd’hui, j’ai marqué grâce à tout ça. Quand on est un joueur de caractère, aussi, ça nous pousse à marquer. Et j’ai eu cette agressivité, aujourd’hui, que je n’ai malheureusement pas eu à Saint-Étienne et je tiens à les remercier aussi. Même si ce n’était pas facile. On a une famille dans le stade, quand ils voient ça, ça atteint l’homme et pas le joueur, et c’est ce qui est le plus difficile à vivre », a réagi l’attaquant.

Gomis

Un article lu 4649 fois