« Lass est comme un frère, je l’ai connu à quinze ans, lorsqu’il était au centre de formation de Nantes. C’est un grand monsieur, quelqu’un d’entier, intègre, très franc. Ça a été dur parfois pour lui de se faire comprendre de l’extérieur. C’est un bon coéquipier, je n’ai jamais entendu personne dire l’inverse à Chelsea, Arsenal, Portsmouth ou au Real Madrid », a-t-il expliqué. Il n’était pas très chaud pour lui prendre le capitanat : « On l’avait tous élu capitaine en début de saison. Lui retirer le brassard en cours de route m’embêtait, mais c’était compréhensible pour le coach, qui arrive avec ses idées. Et on ne sait pas de quoi demain sera fait. Je me mets à sa place avec cette amende de 10 millions d’euros à payer, et les sollicitations d’autres clubs. Comment réagiriez-vous, à sa place ? »
Il estime que l’image qu’ont de lui les supporters ne correspond pas au personnage : « C’est normal que les supporters se posent des questions avec tout ce qui s’écrit et se dit sur lui, sur les envies de départ. Moi, je n’ai jamais douté de son investissement. Par exemple, le jour du départ de Passi, avant PSG-Marseille, Lassana avait eu l’idée d’inviter toute l’équipe, staff y compris, au restaurant, pour ressouder le groupe. C’est mal tombé et on n’a pas pu le faire. Quand j’ai signé ici, il s’est occupé de moi, m’a donné deux ou trois petites adresses. Il a tout fait pour que je me sente bien », a-t-il ajouté.
Bien qu’il ne soit arrivé qu’il y a quelques mois, Bafétimbi Gomis présente toutes les caractéristiques d’un bon capitaine. Espérons que son état d’esprit gagnera l’ensemble du vestiaire.
