« C’est un visionnaire. Lorsque je suis arrivé, il m’a remis un projet hyper détaillé de développement du club sur dix ou quinze ans. Il est finalement parti peu de temps après, mais je l’ai relu récemment et je me suis dit qu’il avait tout compris », a-t-il confié au quotidien. Il a également décrit la personnalité de l’ancien portier : « C’est une personne calme et discrète qui ne fait rien sans bien y réfléchir. C’est un homme méthodique qui travaille sur le moyen ou le long terme. Andoni est un coureur de fond, pas un sprinteur. Les Marseillais devront faire preuve de patience, ne pas exiger des résultats immédiats, car cela ne correspond pas à sa philosophie. »
Pour la première fois depuis trente ans, le club marseillais dispose d’un vrai projet et de véritables ambitions. Il faudra, oui, laisser du temps au temps, afin que la compétence et l’esprit de victoire (ré-)intègrent peu à peu toutes les strates du club, et que les changements fassent leur effet.