Les confidences d’Eric Gerets

Eric Gerets se confie aujourd’hui au journal l’équipe précisant notamment ses rapports avec les joueurs et me staff olympien. On peut imaginer qu’il entend ainsi, en se mettant en avant, endosser un peu de la pression qui pèse sur les épaules de ses joueurs à l’orée de la rencontre décisive face à Liverpool. Le coach […]

Eric Gerets se confie aujourd’hui au journal l’équipe précisant notamment ses rapports avec les joueurs et me staff olympien. On peut imaginer qu’il entend ainsi, en se mettant en avant, endosser un peu de la pression qui pèse sur les épaules de ses joueurs à l’orée de la rencontre décisive face à Liverpool.

Le coach phocéen évoque tout d’abord les progrès qu’il entrevoie jours après jours à l’entraînement : « depuis plusieurs semaines, quelque chose a changé. Je dois les retenir durant les exercices. Pour eux, c’est devenu important de gagner un match à l’entraînement. On en parle encore deux heures après. Ce qui me rend la vie agréable, c’est de sentir que les joueurs me suivent. » Il précise également sa méthode de communication : « quand on a quelque chose à dire à un joueur, il vaut mieux le lui dire en privé, lui parler deux ou trois minutes. Tu leur donnes un bisou, tu les prends dans tes bras. » Et donne même la teneur de ses discours : “tu es à Marseille car tu as du talent. Je dois faire de toi un joueur plus complet. C’est pour ça que je gagne beaucoup d’argent. Tu dois accepter que je sois dur, parfois, mais je t’aime. Si tu as un problème, tu me passes un coup de fil à 10 heures du soir ou 4 heures du matin et je viens te chercher.“

A quelques semaines de l’ouverture du mercato hivernal, il évoque également ses réflexions à ce sujet : « comme nous allons perdre des joueurs à la Coupe d’Afrique des nations, il faut faire quelque chose. En ce moment, je me bats un peu avec mon directeur sportif car il a ses idées et moi les miennes. J’espère qu’à la fin, elles vont correspondre. » Il ajoute : « on se bat mais d’une manière positive. En tout cas, je me sens bien ici. Je savais que Marseille impliquait du stress mais je dois en avoir dans ma vie. Si tu vas à l’entraînement le matin, que tu manges un petit bout en rentrant chez toi et qu’ensuite tout est tranquille, ce n’est pas fait pour moi. Plus tard peut-être. À l’OM, la pression est permanente car ç’a été une grande équipe. »

L’ancien entraîneur de Galatasaray s’épanouit peu à peu dans son rôle de chef d’orchestre au plus grand plaisir des supporters qui apprécient de voir le groupe professionnel repris en main de la sorte. Espérons que les petites querelles internes à propos du recrutement de dégénèrent pas en guerre intestines comme ce fut si souvent le cas par le passé !

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