Eyraud explique pourquoi il a choisi Garcia

Interrogé par les nombreux journalistes présents à la Commanderie, Jacques-Henri Eyraud a expliqué pourquoi le choix du nouvel entraîneur s’était porté sur Rudi Garcia.

« Il a un bilan sportif exceptionnel, notamment sur les cinq dernières années, le doublé coupe-championnat avec le LOSC. Et une performance exceptionnelle à la tête d’un club étranger. Notre projet est un projet global, international et Rudi est l’un de ces rares entraîneurs français qui ont eu une expérience réussie à l’étranger. Il porte un projet de jeu basé sur la rigueur, le jeu offensif, or notre devise est « droit au but ». Il incarne un football, une philosophie de jeu, il est OM-compatible. C’est un professionnel reconnu pour son intégrité, son honnêteté intellectuelle et son courage. C’est l’acte Un du projet OM Champion, c’est un acte fondateur. Il y en aura d’autres, je suis extrêmement heureux, moins d’une semaine après mon arrivée, de lui souhaiter la bienvenue », a confié le président de l’OM aux journalistes.

Il ne se préoccupe pas du timing de cette décision : « La proximité du Clasico me permet de souligner le courage dont il est doté et qui va beaucoup compter dans les mois et années à venir. C’en est une belle preuve. Nombreux auraient été ceux qui auraient fait un refus d’obstacle. Il nous a dit qu’il était prêt pour ce défi, cela a renforcé l’estime que nous avions pour lui. Il n’y a jamais de bons moments pour ces transitions. Notre volonté, c’est de construire les suivantes. Nous avons conscience que cela peut aller très vite vers le haut, comme vers le bas. Nous voulions prendre des décisions rapides pour montrer notre entrée dans le projet. » Selon lui, Rudi Garcia est porteur des mêmes ambitions et motivations que ses dirigeants : « Nous visons un alignement parfait, entre les dirigeants et toutes les composantes du club. Avec Rudi Garcia, on était parfaitement alignés. C’est la philosophie que nous souhaitons suivre avec Frank McCourt. »

L’idée d’un tel projet, qui ne s’appuie non pas seulement sur une personne mais sur l’ensemble des protagonistes de la maison phocéenne, fait plaisir à voir. L’organisation et l’ambition semblent bel et bien de retour, du côté de la Commanderie.

Jacques-Henri Eyraud

Un article lu 2698 fois