« J’avais dit publiquement ce que je pensais de la gestion de Bernard Tapie avec l’OM. J’avais déjà une grande gueule. J’étais un peu tête brûlée, épris de justice. Peut-être qu’on me l’a reproché. Je ne me suis pas défilé. Je me rappelle que certains joueurs étaient venus me voir à la sortie du château de Clairefontaine. On m’a dit clairement : « Ici c’est nous les boss et toi tu fermes ta gueule ! » », a-t-il déclaré. Au point d’avoir « presque » subi des menaces et « presque » mangé un tacle à l’entraînement (un événement rarissime dans le foot) : « Des menaces ? Presque, puisque dans l’entraînement qui a suivi c’est à Cantona que je dois mon salut. Lors d’un petit jeu, où je suis dos tourné au but, c’est Canto qui m’a gueulé « Saute » ! Je n’ai pas réfléchi, j’ai sauté. J’ai vu un mec qui passait les deux pieds en avant, qui arrivait de derrière. Je ne vais pas te dire le nom, mais je pense que si la personne regarde l’émission, elle se reconnaîtra. »
Les tensions que l’on retrouve dans la plupart des vestiaires se transforment en mélodrame, dès lors qu’elles concernent des Marseillais et qu’elles sont rapportées par l’ancien Monégasque. Pour rappel, il y a quelques mois, il s’était aussi interrogé sur la victoire des Bleus de 1998 : « Etait-on des marionnettes pour faire marcher l’économie ? A-t-on vraiment gagné ce Mondial ? » Ou comment se rendre intéressant lorsque l’on n’a pas grand chose à dire…
