« Le plus important, c’est la structure de travail mise en place. Quand je suis arrivé, il n’y avait rien. Quand je ne serai plus au club, et je ne sais pas quand, cette manière de travailler restera », a-t-il confié au quotidien. « Nous sommes seize à travailler dans la supervision et le recrutement. Chaque personne s’occupe de deux championnats mais notre scouting par rapport à la France est spécial. Nous avons quelqu’un qui gère exclusivement le foot français, entre L1 et L2, parce que nous recherchons beaucoup de joueurs de ces deux divisions. Ensuite, chacun de mes collaborateurs fait des rapports sur les joueurs et je commence à suivre ceux qui sont pré-sélectionnés. Par ailleurs, nous utilisons une plate-forme internet qui nous permet de voir tous les matchs du monde entier », a-t-il ajouté.
Une organisation qui ne ferait pas de mal à Marseille, où l’équipe est beaucoup plus réduite. Son nom a d’ailleurs été évoqué dans la ville phocéenne : « Vous savez plus de choses que moi (rires). Parler de cela avec moi, c’est difficile. Je ne parle que du présent. Je ne parle pas de l’avenir parce que ce ne serait pas bon pour moi, ni pour mon club. Je suis une personne honnête. Je ne parle que de Séville. (…) C’est normal que vous me posiez la question. J’ai lu ça hier, mais je ne sais pas. Mon esprit est tourné vers le match contre Lyon. C’est mieux de ne pas parler de ça, çomprenez-moi… » a-t-il expliqué au quotidien.
Le natif de San Fernando n’a clairement pas fermé la porte aux futurs dirigeants phocéens et c’est déjà assez incroyable pour être signalé. Sa venue, en tant que directeur sportif, pourrait assurément faire progresser le club olympien.
