Bedimo lance un défi aux journalistes

En conférence de presse, Henri Bedimo a estimé, comme son entraîneur, que les critiques avaient été particulièrement salées, après le match nul concédé face à Lyon. Il estime qu’il faut davantage de temps.

« On ne s’est pas reconnu dans l’analyse du match par la presse. Il ne faut pas oublier qu’une dizaine de joueurs n’étaient pas là l’an passé. J’ai l’impression qu’on ne se rend pas compte de la situation de l’effectif. C’est difficile car on a vu de bonnes choses même si le match n’était pas extraordinaire. Mais il faut du temps. Des joueurs sont à court physiquement. L’analyse était sévère », a-t-il estimé. Il considère qu’il faut « accepter les critiques » : « Il faut prendre le positif. À la fin du match, un joueur professionnel sait s’il a fait un bon match. Certains joueurs lisent les journaux. D’autres pas. Moi c’est un mix, je les lis un peu. » Pour autant, il pense que les médias ne peuvent pour l’instant pas évaluer le niveau de l’équipe : « Je défie quiconque de dire à quel niveau sera l’équipe dans quelques matchs. » Enfin, l’international camerounais a indiqué les raisons pour lesquelles il avait opté pour le projet marseillais, alors qu’il bénéficiait de plusieurs propositions : « Mon arrivée est à 80 %grâce au coach qui a su trouver les mots et présenter le projet… »

Les Phocéens devront montrer un visage plus convaincant face à Rennes, demain soir, s’ils veulent se mettre quelques supporters dans la poche.

Henri Bedimo

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