« On a eu une réunion de travail avant le match, c’était convenu depuis longtemps. J’ai pu faire sa connaissance et discuter aussi avec le futur président. On a pris date pour essayer d’imaginer une coopération entre deux très grands clubs dont le foot français a besoin pour son développement. Je pense aussi à Vincent (Labrune), qui va nous rejoindre au Conseil d’administration de la Ligue, puisqu’il va être administrateur indépendant. On a imaginé un parcours pour avoir de très grands clubs avec des investisseurs et faire en sorte que le football français, comme le football anglais, ait trois-quatre clubs au-dessus du panier, qui puissent générer les revenus dont tout le foot français a besoin », a-t-il confié.
Il est aussi revenu sur le caillassage dont a été l’objet le bus lyonnais, avant la rencontre, sans en rajouter comme de coutume : « J’étais à l’avant. On a entendu un bruit immense, c’est un pavé qui est entré dans le bus, avec deux vitres profondément abîmées. On était courroucés, un peu inquiets, parce que ça fait beaucoup de bruit. On a surtout vu beaucoup de gens autour du bus qui sont venus taper directement avec des outils, ou même qui s’accrochaient. La police a dû sortir quelques gaz lacrymogènes. Ça n’a rien à voir avec les supporters véritables de Marseille, qui savent se comporter. Je suis persuadé que le club va trouver des solutions à l’avenir et faire en sorte que ça se passe bien, parce que tout le monde a eu très peur. »
Visiblement, JMA compte sur Frank McCourt pour opposer une voix plus solide au PSG et aux Qataris. Difficile d’oublier qu’il défend avant tout les intérêts de son club. Son appui de la réforme de la Ligue des Champions, conduite par les gros clubs européens, paraît être un gros coup bas à la Ligue 1 dans son ensemble.
