« McCourt a la capacité de faire gagner l’OM à nouveau »

Dans son édition du jour, L’Équipe est revenu sur le passage de Frank McCourt chez les Dodgers de Los Angeles. Le quotidien estime que le souvenir « de la chute et du divorce » de l’Américain « ont emporté le souvenir d’une ère sportive plutôt réussie ».

Frank McCourt

Le quotidien a interrogé Josh Rawitch, qui était en charge de la communication des Dodgers, lors du passage du futur propriétaire de l’OM : « Je suis étonné qu’on vous ait essentiellement parlé de ce qui s’est mal passé. Je suis sûr que Frank McCourt serait le premier à admettre qu’ils ont fait beaucoup d’erreurs. Mais presque chaque propriétaire en fait la première fois. Et les choses positives qu’ils ont faites ne se discutent pas », a-t-il estimé. Bill Shaikin, journaliste au LA Times, considère que l’erreur a été de ne pas avoir délégué la gestion du club : « Lui et son ex-femme ont décidé de diriger l’équipe eux-mêmes, bien qu’ils n’aient jamais oeuvré dans le sport professionnel, plutôt que d’embaucher un cadre sportif expérimenté. » Enfin, Gary Lee, fondateur du site Dodgersnation.com, estime notamment que le sentiment du public à l’égard de McCourt a évolué : « Les fans ne l’aiment pas parce qu’ils se sont sentis dupés par ses promesses non tenues. Mais comme les propriétaires actuels privent 75 % des fans de regarder les Dodgers à la télé, la haine pour McCourt n’est plus aussi élevée qu’au moment de la vente. »

Les avis divergent aussi, dès lors qu’il s’agit d’évoquer l’avenir du club marseillais : « Je ne pense pas qu’il mettra de l’argent dans une équipe pour gagner. Il était propriétaire des Dodgers pour la marque, les réseaux, pas pour l’équipe. Son histoire, c’est de multiplier les actifs pour en chercher d’autres, donc il va dépenser juste assez pour rendre votre équipe plus séduisante et améliorer sa force de levier », a annoncé Lee. Quant à Rawitch, il est plus optimiste : « Il aime le sport et je crois qu’il a la capacité de faire gagner Marseille à nouveau. Je suis curieux de voir comment ça va se passer… »

La signature définitive de la vente du club n’est plus, désormais, qu’une question de semaine. L’homme d’affaires américain, qui est âgé de soixante-trois ans, dispose de l’occasion de redorer son image. Espérons qu’il la saisisse.

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