Les fans, le staff actuel, le merchandising… Eyraud développe

Très silencieux durant les négociations, le clan McCourt occupe désormais une place prépondérante dans les médias. Jacques-Henri Eyraud a accordé une nouvelle interview, cette fois-ci dans les colonnes de L’Express. L’occasion de préciser, un peu plus, son projet.

Commanderie

Le futur patron de l’OM a notamment indiqué que son intention n’était pas de bouleverser l’organigramme actuel : « On est convaincus qu’il y a des talents à tous les niveaux de l’entreprise. Après, on ne s’interdira jamais d’aller chercher des talents extérieurs qui compléteront les talents existants pour être le plus performant possible. On a beaucoup à apprendre de l’équipe en place. Il est nécessaire d’écouter. » Il pourrait s’appuyer sur d’anciens joueurs, passés par le club : « C’est très important. C’est un club de tradition. Ça fait du bien de voir les grands noms du club au stade, de les célébrer. Ça fait partie de la fan expérience. Il n’est pas question de passer au-dessus des joueurs qui ont compté en apportant beaucoup au club. On fera beaucoup de choses pour honorer cette contribution », a-t-il confié.

Le PDG de Paris-Turf pense également que l’institution doit davantage miser sur son public : « On a la chance d’avoir des supporters exceptionnels. On va renforcer le lien entre eux et l’équipe. Notre intérêt est qu’il y ait une proximité. Quand on regarde Liverpool, Barcelone, Dortmund… C’est ça. La passion spécifique autour de l’OM, il faut la cultiver. On ne va pas importer un modèle américain au Vélodrome. Mais le sport américain a atteint un tel niveau d’innovation qu’il y a certainement des choses à reproduire. » Il paraît enfin avoir beaucoup d’idées de développement, à l’étranger : « L’OM a d’abord une clientèle de fans significative en Afrique. Mais on regarde aussi aux États-Unis, en Amérique du Sud. Marseille, c’est le sud, l’esprit latin, il y a des liens entre des joueurs, entraîneurs d’Amérique du sud et l’OM. Et puis il y a l’Asie. Il y a là probablement beaucoup de choses à faire quand on s’appelle l’OM. Les acteurs du foot chinois souhaitent apprendre, travailler avec des acteurs européens. La dimension internationale est très importante dans le projet. On inclut là-dedans la formation, les joueurs, la politique de rayonnement du club, le marketing… »

La communication des futurs repreneurs est décidément en marche. On peut imaginer que les mots employés font mouche, et l’on espère que les actions mises en place seront du même acabit.

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